Nous empruntons allègrement la formule « le freerando dans toute sa largeur » à notre ami Rancho car elle nous semble bien résumer ce nouveau cru passionnant de freerando : comme déjà esquissée l’année dernière, la frontière entre ski de freeride et ski de rando s’efface, au point que cet hiver on pourra raisonnablement envisager de n’avoir plus qu’une seule paire pour tout faire. D’ailleurs Enak Gavaggio (encore lui), fin amateur de matériel et compagnon de route de CTC, le disait dans cette interview :
« J’estime qu’on arrive seulement aujourd’hui à un combo ski/fix/chaussures qui permet aux mecs de mon profil – gros skieurs – de partir longtemps avec du matos léger et de s’éclater à la descente « .
Voici les points-clés à retenir des nouveautés 2016 :
-Les skis sont de plus en plus légers et de plus en plus performants en skiabilité. La largeur en patin la plus usité semble s’établir entre 90 et 100 mm. Du coup, la frontière entre ski de freeride et ski de randonnée s’amenuise encore. Skiabilité et légèreté ne sont plus incompatibles ! Un phénomène renforcé par l’excellente tenue de chaussures de freerando, elles aussi légères et performantes. La grande leçon est que la la légèreté (des skis, des chaussures, des fixations) n’est pas seulement bénéfique à la montée, elle aide tous les types de skieurs à évoluer et leur facilite globalement la vie.
–Les profils rockers (en spatule comme en talon) se calment en terme d’amplitude, les rayons de courbes aussi. Un ski de montagne, utilisé parfois en pentes raides, n’a pas besoin de talon relevé ni de taille resserrée.
-L’emploi du carbone qui permet de construire des skis toujours plus légers ne rime plus systématiquement avec confort spartiate et vibrations sur le dur.
-Les fixations à inserts type low tech se généralisent (en témoignent les partenariats entre Dynafit et Scott, Dynastar ou Rossignol) et une multitude de modèles offrent maintenant efficacité, sécurité et légèreté (comme la première du genre, la Kingpin de Marker). Les pins ne feront bientôt plus peur au skieur venu de l’alpin !
-Les fabricants proposent des skis de rando plus légers et plus souples avec une déco spécifique pour les femmes. Un concept intéressant, même si une taille courte d’un ski homme peut parfaitement aussi les satisfaire. Nous avons tenté de répondre à cette question lors d’un test spécifique : Est-ce que le ski femme rando existe vraiment ?
Cette tendance à « l’omniperformance » se dessine dans les 28 paires de ski que nous avons testé pour notre deuxième campagne de tests. Comme l’année dernière, notre équipe d’inoxydables testeurs aux pieds de fées a enchaîné montées et descentes et n’a pas compté ses efforts pour être en mesure d’évaluer la production 2016. Voici donc les impartiales conclusions de ces incorruptibles riders, non dénuées de subjectivité car quand on aime, on ne compte pas.
Amplid : Ego Trip Evolution 95
Armada : Kufo 103
Atomic : Ultimate 85
Black Crows : Corvus 108
Black Diamond : Link 95
Blizzard : Zero G 95 / Award coup de coeur
DPS : Tour 1 Casiar 95
Dynafit : Denali 99 184
Dynastar : Mythic 97 / Award de la polyvalence
Elan : Spectrum 95 Carbone
Fischer : Hannibal 94
G 3 : Synapse Carbon 101
Hagan : Chimera Zero 93 / Award Poids/Performance
Head : Protostellar 98 177
Kastle : TX 97
K 2 : Wayback 96 / Award de la polyvalence
Line : Sickday 186
Movement : Vertex 84
Plum : Ski Plum 96
Nordica : Peshewa 88
Rossignol : Sin 7 94
Salomon : MTN 95 / Award coup de coeur
Scott : Cascade 95
Stockli : Stormrider Vario 86
Trab : Maximo 90
Trab : Maximo 171 Lady
V Quest : Avatara 90
Völkl : VTA 88
Zag : Ubac New 96 174 / Award Poids/Performance
Zag : Ubac Lady 169
Pour une information encore plus pointue, vous pouvez vous plonger dans notre tableau des ratios poids/surface des modèles testés.
Retrouvez les tests chaussures 2016 ici !
– Le CTC Award de la Polyvalence : récompensant le ski LE plus polyvalent de cette catégorie, aussi à l’aise en rando, en freeride que sur piste damée.
Dynastar : Mythic 97 / Award de la polyvalence
K 2 : Wayback 96 / Award de la polyvalence
– Le CTC Award du rapport Poids/Performance : récompensant le ski offrant le meilleur rapport, légèreté à la montée, skiabilité à la descente.
Zag : Ubac New 96 174 / Award Poids/Performance
Hagan : Chimera Zero 93 / Award Poids/Performance
– Le CTC Award du Coup de Cœur : récompensant le ski qui a su déclencher, de par son comportement souvent très ludique, un enthousiasme et un engouement de tous les testeurs de l’équipe.
Blizzard : Zero G 95 / Award coup de coeur
Salomon : MTN 95 / Award coup de coeur
Devant l’impossibilité de départager certains skis aux comportements très proches, chacun de ces Awards CTC a été attribué deux fois.
Tests skis 2016 freerando CTC from Community Touring Club on Vimeo.
Les testeurs :
– Pat Bidwell : 32 ans, 1,83 m/85 kg, citoyen de la perfide Albion, moniteur à l’ESI Snowcool à Sainte Foy Tarentaise. Un addicted de freeride, de montagne et des longues randos pourvoyeuses d’endorphines.
– Harvey Stephen : 43 ans, 1,87 m/80 kg, ex-compétiteur, ex-pisteur, moniteur de ski à l’ESF d’Arc 1600. Chez ce mec fin, tout est gros : un gros physique, une grosse technique, un gros coeur et un style de folie !
– Fred Sansoz : 32 ans, 1,77 m/65 kg, ingénieur thermicien (Black Sheep Energy), constructeur de yourtes, navigateur au long cours, hipster, globe trotter, infatigable freeskieur multipratiques à Paradiski et partout où il neige.
– Jean Nerva : 55 ans, 1,90 m/85 kg, ex-snowboarder pro rallié à la cause du ski et surtout celui qui se pratique avec des peaux. Organisateur de ces tests skis CTC.
Conditions des tests :
au mois de mars, pendant une semaine sur le domaine skiable, piste et hors-piste de la station des Arcs en Savoie dont un nouvel itinéraire de montée dédié spécifiquement à la rando « La Trace » à Arc 1600 (voir descriptif plus loin). Puis, en guise de final, une rando tous ensemble sur le très bel itinéraire du col des Fours à Val d’Isère (450 mètres de montée) avec redescente sur la vallée du Manchet (1000 mètres de descente) (voir descriptif plus loin).
Pour compléter ces tests, nous avons invité une dizaine de détaillants et responsables de marque le temps d’une journée. Ils se sont prêtés au jeu des tests, encadrés par notre équipe, pour donner aussi leur avis.
Fixations : comme chaque année, l’aspect pratique et les habitudes des marques nous impose de tester les skis avec des fixations très différentes : fixations de rando de type TLT (Marker King Pin, Dynafit ST, Plum Guide, Diamir Vipec, Salomon MTN, G3 Ion, ATK Raider), fixations à plaque (Marker Tour 12, Tyrolia Ambition) et les testeurs utilisaient des chaussures de randonnée (Lasportiva Spectre, Black Diamond Factor , Dynafit TLT 6 et Scarpa Freedom) dont les tests paraitront mi-octobre.
Partenaires techniques : un grand merci à la station des Arcs pour son immense domaine skiable, à Salomon pour ses légers casques MTN, à Julbo pour ses masques anti-buée Aerospace, à Pally Hi pour ses confortables sous-vêtements en laine Mérino, à Monnet pour ses chaudes chaussettes spécifiques rando, à Kask pour ses bonnets rigolos et à Tingerlaat pour sa protection solaire qui évite de trop nous friper le museau.
La Trace des Arcs
La « Trace des Arcs » est un nouvel itinéraire balisé réservé à la montée pour les pratiquants du ski de rando. Elle commence au départ du télésiège débrayable de Mont-Blanc puis montee en zigzaguant dans la belle forêt éponyme. L’itinéraire est sauvage, agréable, balisé et mène jusqu’au plateau de départ de l’ancien et regretté (sniff !) téléski des Deux Têtes. Cette trace fait 500 mètres de dénivelé positif et le retour se fait par la piste bleue de la Mont-Blanc. Les plus affûtés peuvent pousser, en restant à coté des pistes jusqu’à l’arrivée du télésiège de Comborcieres (La Combe aux Ours !) et s’enquiller du sommet le fameux couloir du Soldat, avant de redescendre par la piste rouge homologuée FIS de la Cachette.
Texte et photos : Jean Nerva et Guillaume Desmurs[:en]
Tests 2016 CTC : Freerando, la pratique qui monte !
ou
La Freerando dans toute sa largeur
Ca y est, ils sont arrivés, les voilà, les nouveaux tests de skis de freerando, organisés par CTC. Notre équipe d’inoxydables testeurs aux « pieds de fées » a enchaîné moulte montées et descentes et n’as pas compté ses efforts pour être en mesure d’évaluer la production 2016 en matière de ski de freerando. À nous de vous communiquer les impartiales conclusions de ces incorruptibles riders.
Comme déjà esquissée l’année dernière, la tendance à voir la frontière entre ski de freeride et ski de rando, tend à disparaître, au point que cet hiver, on pourra raisonnablement envisager de n’avoir plus qu’un seul paire de palins pour tout faire, piste, freeride, rando, surtout que fixations et chaussures suivent aussi cette tendance à « l’omniperformance ». Alors pour 2016, à vous de choisir sur quoi vous voulez glisser !
Conditions des tests : Au mois de mars, une semaine à exploiter l’immense domaine skiable, piste et hors-piste de la station des Arcs en Savoie dont un nouvel itinéraire de montée dédié spécifiquement à la rando « La Trace » à Arc 1600 (voir descriptif plus loin). Puis en final, une rando tous ensemble sur le très bel itinéraire du col des Fours à Val d’Isère (450 mètres de montée) avec redescente sur la vallée du Manchet (1000 mètres de descente). (voir descriptif plus loin)
Journée tests détaillants : Nous avons aussi intégré pour disséquer les résultats de ces tests, notamment au niveau de l’attribution de nos Awards, les avis éclairés des détaillants et fabricants que nous avons conviés durant une journée, à venir tester notre sélection 2016.
Fixations : Les skis testés étaient montés indifféremment en fixations de rando de type TLT (Marker King Pin, Dynafit ST, Plum Guide, Diamir Vipec, Salomon MTN, G3 Ion, ATK Raider), quelques fixations à plaque (Marker Tour 12, Tyrolia Ambition) et les testeurs utilisaient des chaussures de randonnée (Lasportiva Spectre, Black Diamond Factor , Dynafit TLT 6 et Scarpa Freedom).
—————————————————————————
Trois CTC Award ont été attribués :
– Le CTC Award de la Polyvalence : récompensant le ski LE plus polyvalent de cette catégorie, aussi à l’aise en rando, en freeride que sur piste damée.
– Le CTC Award du rapport Poids/Performance : récompensant le ski offrant le meilleur rapport, légèreté à la montée, skiabilité à la descente.
– Le CTC Award du Coup de Cœur : récompensant le ski qui a su déclencher, de par son comportement souvent très ludique, un enthousiasme et un engouement de tous les testeurs de l’équipe.
Devant notre incapacité à départager certains skis aux comportements très proches, chacun de ces CTC Award a été attribué deux fois.
—————————————————————————
Les testeurs :
– Pat Bidwell : 32 ans, 1,83 m/85 kg. citoyen de la perfide Albion, moniteur à l’ESI Snowcool à Sainte Foy Tarentaise. Un addicted de freeride, de montagne et des longues randos pourvoyeuses d’endorphines.
– Harvey Stephen : 43 ans, 1,87 m/80 kg. Ex –compétiteur, ex-pisteur, moniteur de ski à l’ESF d’Arc 1600. Chez ce mec fin, tout est gros : un gros physique, une grosse technique, un gros coeur et un style de folie !
– Fred Sansoz : 32 ans, 1,77 m/65 kg, ingénieur thermicien (Black Sheep Energy), constructeur de yourtes, navigateur au long cours, hipster, globe trotter, infatigable freeskieur multipratiques sur Paradiski et partout où il neige.
– Jean Nerva : 55 ans, 1,90 m/85 kg. Ex-snowboarder pro rallié à la cause du ski en général et celui qui se pratique avec des peaux, en particuliers. Organisateur de ces tests skis CTC.
Partenaires techniques : Un grand merci à la station des Arcs pour son immense domaine skiable, à Salomon pour ses légers casques MTN, à Julbo pour ses anti-buée masques Aerospace, à Pally Hi pour ses confortables sous-vêtements en laine Mérino, à Monnet pour ses chaudes chaussettes spécifiques rando, à Kask pour ses bonnets rigolos et à Tingerlaat pour sa protection solaire qui nous à éviter de trop nous friper le museau. Merci à tous !
La Trace des Arcs
La « Trace des Arcs » est un nouvel itinéraire réservé à la montée pour les pratiquants du ski de rando. Elle part du départ du télésiège débrayable de Mont-Blanc pour, tirer sur la gauche, dans un espace plus calme et monter en zigzaguant dans la belle forêt éponyme. L’itinéraire est sauvage, agréable, balisé et mène jusqu’au plateau de départ de l’ancien et regretté (Sniff !) téléski des Deux Têtes. Cette trace fait 500 mètres de dénivelé positif et le retour se fait par la piste bleue de la Mont-Blanc. Cependant les plus affûtés peuvent pousser, à coté des pistes jusqu’à l’arrivée du télésiège de Comborcieres (La combe aux ours !) et s’enquiller du sommet, le fameux couloir du Soldat, avant de pouvoir redescendre par la piste rouge homologuée FIS de la Cachette. Merci les Arcs de penser aux randonneurs quand il fait trop mauvais ou que les conditions de neige sont trop risquées. Une belle atlternative !
Tests Freerando 2016 CTC
Catégorie freerando 2016 / 85 mm à 109 mm au patin / taille le plus près de 175 cm
– 1/ Amplid : Ego Trip Evolution 175
Site Internet : www.amplid.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 130 – 95 – 120 mm
Rayon : 12,8 m en 175
Longueurs disponibles : 165 / 175 / 185 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1500 grammes
Surface portante : 2013 cm 2
Prix : 699 euros nus
Construction : Hexo2 Tec Honey Comb, shelter roundtop, hello P 15 ultralight bouleau/balsa/paulownia, hex mat glass epoxy.
La gamme rando :
La marque du légendaire snowboarder allemand, Peter Bauer, revendique une identité de spécialiste des skis à double spatules, freestyle, backcountry et freeride. L’Ego Trip Evolution est le seul modèle à talon plat, proposé pour une utilisation spécifique freerando, même si d’autres modèles de la gamme classique comme le Rockwell ou le Hill Bill pourraient éventuellement être montés en fixations de rando.
Sur la neige :
À l’image de ces inoxydables rockstar traversant les années sans prendre une ride, l’Ego Trip conserve le même shape mais grâce à une nouvelle construction, s’avère toujours de plus en plus léger (moins 150 gr par rapport au modèle de l’année dernière). Fidèle aux prérogatives qui ont fait le succès du Rockwell, à savoir des lignes de côtes très cintrées avec de beaux rockers en spatule pour un cambre classique sous le pied, l’Ego Trip a de la gueule et sa très belle fabrication respire la robustesse et l’efficacité. Du ski teuton quoi ! En perdant du poids l’Ego Trip a gagné en maniabilité et n’est plus bloqué sur un grand rayon de courbe qui imposait impérativement de prendre du speed. Certes, on a perdu un peu en stabilité mais la polyvalence nécessaire pour faire face à toutes les situations rencontrées en rando y a grandement gagné. Pêchu dans les appuis, vif en changement de cap, léger sous le pied, l’Ego Trip est un régal auquel on ne peut que reprocher qu’une tendance récurrente à vibroter de la spatule sur les neiges dures. Pour le reste, il a de quoi flatter votre Ego !
Pour qui ? : Freerandonneur qui veut du light atypique et costaud.
Les plus : Polyvalence, comportement sur piste, tonicité, ludique.
Les moins : Tendance à vibrer sur le dur, prix.
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 4
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 3
Polyvalence : 4
– 2/ Armada : Kufo 108 188
Site Internet : www.armadaskis.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 138 – 108 – 128 mm
Rayon : 23 m
Longueurs disponibles : 168 / 178 / 188 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 2115 grammes (La version finale de production est annoncée plus légère !)
Surface portante : 2344 cm2
Prix : 599 euros nus
Construction : Step Down Sidewall Lite Woodcore, All Mountain Rocker.
La gamme rando :
La marque américaine Armada n’est pas restée insensible à la demande croissante de skis de freerando et propose en 2016, trois modèles : le surpuissant Declivity (98), pro model du regretté JP Auclair et les nouveaux, Kufo 103 et Kufo 108. Des guns pour envoyer !
Sur la neige :
Développé à partir du Kufo 103, le nouveau Kufo 108 est l’archétype du ski à l’américaine. Omniprésence des gigantesques rockers, cambre peu galbé, flex tendre, le Kufo 108 malgré son shape de sumo se manie comme une vulgaire snowblade. Hyper facile à initier en virage, il tourne à plat quasiment tout seul, en flottant en lévitation dans les neiges les plus abyssales. Une fois habitué à cette position très centrée des fixations, il suffit de rester bien équilibré au milieu du ski et on se surprend même en rando a tenter des fakies à la descente. Cool ! Revers de cette extraordinaire accessibilité et facilité d’emploi, le Kufo n’aime pas le dur où il rechigne à carver proprement et le raide où son accroche très localisée sous le pied est un peu minimaliste. Un ski qu’il ne faut pas brusquer et laisser glisser. Une approche facile de la rando pour les skieurs hédonistes qui ne cherchent pas à se mettre ni dans le rouge, ni dans des galères. Un Back Country Touring à la cool !
Pour qui ? Freestyler dans l’âme, décontracté et qui veut skier sans se prendre la tête.
Les plus : Accessibilité, flottaison, facilité d’emploi.
Les moins : Lourd, limité en perf sur le dur et le raide.
Poids : 3
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 3
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 3
– 3/ Atomic : Ultimate 85 176
Site Internet : www.atomic.com
Fabriqué en Bulgarie
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 121 – 85 – 110,5 mm
Rayon : 18 m
Longueurs disponibles : 164 / 170 / 176 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1220 grammes
Surface portante : 1857 cm2
Prix : 699 euros nus / 848 euros avec ses Ultimate Rocker Skin
Construction : Carbon Powered, Step Down Sidewall, Ultralite Woodcore Peuplier/Karuba.
La gamme rando :
Dans la gamme Backland d’Atomic, on trouve les immuables et solides 95, 85 et 78, tandis que dans la nouvelle gamme Ultimate, plus « fit », trône le 65 WC (Oui, le ski de Killian !) et les nouveaux 78 et 85, ultra light.
Sur la neige :
Light, light, light est le seul mot d’ordre pour cette nouvelle gamme Ultimate. Atomic n’a pas cédé aux sirènes des shapes ultra larges et donne dans le traditionnel qui en a sous le pied. Le 85 est doté d’un flex très rigide et d’un shape assez tendu qui impose un bon niveau technique pour l’exploiter, l’inscrire en courbe et la boucler (La courbe !). L’Ultimate 85 reste maniable pour celui qui sait appuyer sur les languettes. Très agressif sur le dur, ce « Pit Bull » de la glace bleue, vous mettra en confiances dans le raide et à l’instar d’un Dynastar Alti 85, s’avère être un fidèle compagnon de virée en haute montagne sur qui vous pourrez compter qu’elles que soient les conditions de neiges et de terrains, … à défaut d’être hyper accessible. Le comportement est vif, punchy et joueur pour qui sait le maitriser avec un argument de poids, son poids. À noter la possibilité de l’équiper des peaux Atomic qui glissent au niveau du Rocker pour aller encore plus vite !
Pour qui ? : Radical collant-pipette qui veut un peu de largueur sous le pied.
Les plus : Homogénéité, performances sur le dur et le raide, comportement énergique, poids.
Les moins : Rigide, exigent, déjaugeage perfectible.
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 2
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 2
Polyvalence : 3
– 4/ Black Crows : Corvus Freebird 183
Site Internet : www.blackcrows-skis.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 139 – 109 – 122 mm
Rayon : 21 m
Longueurs disponibles : 175 / 183 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1880 grammes
Surface portante : 2257 cm2
Prix : 729 euros nus
Construction : Semi cap, noyau bois Freebird Gene 2 Paulownia, fibres carbone bi et tri-axiales, carres affinées.
La gamme rando :
Nouvel envol pour Black Crows qui outre les versions Freebird du Rocca (78 mm), de l’Ova (85 mm), de l’Orb (90 mm), du Camox (98 mm) et du Navis (102 mm) propose un tout nouveau et tout rose, Corvus Freebird qui jauge 109 mm au patin.
Sur la neige :
Même rose et même en version allégée Freebird, les modèles freeride de la marque ne perdent presque rien des belles qualités de skiabilité et de rendement en hors piste des versions normales et ce puissant Corvus ne déroge à la règle. Extrêmement rigide en flex et en torsion avec ce Black Crows vous oubliez les petites godilles à la cool et les dérapages fastoches de feignasses. Ce Corvus se conduit aux quadriceps et à la languette, crochets très serrés pour envoyer de la grandes courbes à Mach II et sauter les barres présentes sur son passage. Dans ces conditions de vitesse, le Corvus excelle et se comporte à merveille. On a l’impression d’avoir à faire à un vrai gun de freeride et les chaussures de rando n’ont qu’à bien (se) tenir. Avec ce Black Crows, tout est grand, tout est vite, tout est extrême. On manque de superlatifs. Un ski réservé à une élite de très forts skieurs qui entre deux épreuves du FWT, n’hésitent pas à mettre les peaux pour en plus, vu le poids, se mettre une grosse caisse à la montée. Exclusif !
Pour qui ? : Très fort skieur qui aime le rose.
Les plus : Sa couleur, son comportement en grande vitesse, son punch explosif, sa tenue.
Les moins : Sa couleur, trop physique, trop technique, pas d’encoche en talon pour fixer les peaux.
Poids : 3
Accessibilité / Tolérance : 2
Comportement sur piste : 4
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 2
5 / Black Diamond : Link 95 180
Site Internet : www.blackdiamondequipement.com
Fabriqué en Chine
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 122 – 95 -109 mm
Rayon : 22 m
Longueurs disponibles : 164 / 172 / 180 / 188 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1600 grammes
Surface portante : 1955 cm2
Prix : 600 euros nus
Construction : 3 D Sandwich avec fibre Pre-Preg , chants ABS et noyau Paulownia.
La gamme rando :
En marge des immuables Carbon Megawatt, Convert et Aspect, on trouve chez Black D en 2016, une nouvelle gamme Boundary, déclinée en 100, 107 et 115 mm au patin, très typée freeride mais un peu lourde et surtout la toute nouvelle famille freerando des Links avec trois modèles déclinés en 90, 95 et 105 mm.
Sur la neige :
La firme de Salt Lake City a décidé de ne pas suivre à tout prix la course effrénée à toujours plus de légèreté et propose cette nouvelle gamme Link au poids raisonnable, censée être le « chaînon manquant » entre les pratiques du freeride et de la rando. Comme beaucoup de skis, issus des territoires nord américains, les Link se caractérisent par leur facilité d’utilisation et leur capacité à vous simplifier les aléas du manteau neigeux et de la montagne. Bien posé au milieu de ce Link, assez souple en flex, on déroule tous types de conduites et de rayons de courbes avec une aisance déconcertante. À l’avant, le gros rocker s’occupe de tout et vous décharge totalement du risque de plantage, tandis que le docile tail fait preuve de bonne volonté pour boucler les courbes les plus serrées. L’accroche est bonne mais localisée sous le pied et demande un peu d’attention quand ca devient raide et dur. Les plus énervés de nos testeurs lui ont juste reproché un petit manque de jus dans ses réactions d’appuis. Un ski dédié à la douceur de ride et de neige !
Pour qui ? : Freerandonneur détendu qui veut se simplifier la montagne avec une seule paire de skis.
Les plus : Accessibilité hors pair, travail du rocker avant, maniabilité.
Les moins : Flex souple, réactivité mesurée, pourrait être un peu plus light.
Poids : 3
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 3
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 3
6 / Blizzard : Zero – G 95 178 / Award Coup de Coeur
Site Internet : www.blizzard-ski.fr
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 128-95-111,5 mm
Rayon : 21 m
Longueurs disponibles : 164 / 171 / 178 / 185 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1415 grammes
Surface portante : 1985 cm2
Prix : 649,95 euros nus
Construction : Sandwich Compound Sidewall, carbon.
La gamme rando :
Gros ménage chez Blizzard dans la gamme freerando, on l’on ne retrouve que cinq modèles affûtés et baptisés Zero G (Zero Gravity), le 78, le 85, le 85 W, le 95 et le 108 mm au patin.
Sur la neige :
Blizzard avait déjà fait très fort l’hiver dernier, en nous proposant le génial Altitude, primé dans nos tests CTC 2015 mais la marque autrichienne fait encore plus exclusif en 2016 avec ce nouveau Zero- G qui a déclenché une vague d’enthousiasme peu commune au sein de nos testeurs même les plus blasés. « Comment y coupe grave sur le béton, ce Zarbli ! », « On pourrait presque se présenter à l’euro test des moniteurs avec ce ski de rando ! », « La pêche qu’il a ce palin. À se demander ce qu’ils ont mis dedans ,… du Red Bull en fibres ? » , » Pour les 90 points FIS minimum qui veulent faire de la peaux ! » Vous l’aurez compris, on a adoré ce Zero Gravity pour son comportement exceptionnellement dynamique et ultra performant pour un ski de ce poids là. Le Zero-G est par contre technique à emmener, physique à contrôler et même s’il a su faire battre nos cœurs, on peut se demander le réel intérêt d’un tel niveau de performance pour un ski de rando … censé être tolérant et facile à emmener partout ? À essayer quand même, juste pour les sensations !
Pour qui ? : Pinturault en mode peaux !
Les plus : Comportement sur le dur, réactivité, stabilité, accélération.
Les moins : Technique et physique, trop performant ?
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 2
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 3
Polyvalence : 2
7 / DPS : Tour 1 Casiar 95 178
Site Internet : www.dpsskis.com
Fabriqué aux USA
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 129 – 95 -116 mm
Rayon : 18/21 m
Longueurs disponibles : 168 / 178 / 184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1355 grammes
Surface portante : 1983 cm2
Prix : 999 euros nus
Construction : Full cap, Prepeg carbon / glass Tour 1 laminate, noyau balsa, semelle World Cup
La gamme rando :
DPS (Drake PowderworkS), la firme de Salt Lake City de Stephen Drake propose cet hiver, une toute nouvelle gamme de skis de rando baptisée Tour 1 avec trois modèles issus de ses fameux skis de freeride en carbone, le Wailer 112 RP, le Wailer 99 et le Casiar 95. Du extra light, made in USA !
Sur la neige :
Précédé d’une aura de haute performance dans le milieu du freeride, on aurait pu craindre de découvrir un nouveau DPS de rando hyper technique à rider mais il n’en est rien. Le Casiar s’avère être du Caviar pour randonneur hédoniste en quête avant tout de facilité d’usage. Avec un flex plutôt tendre, notamment en spatule, ce DPS se joue des neiges les plus difficiles et trafolées avec une aisance peu commune. Facile à emmener et à initier en virage, le Casiar est un docile qui ne vous désarçonnera pas à cause d’un caractère trop marqué mais qui, au contraire se pliera à tous vos désirs et surtout vous pardonnera bien des approximations de ride. Ce DPS, fidèle aux valeurs fondamentales de la marque n’a pas peur de prendre de la vitesse mais demande un peu d’attention notamment au niveau de l’équilibration avant/arrière pour garder le cap. Tout juste pourrait on lui reprocher une petite tendance récurrente à taper du Rocker sur la neige dure mais à part çà, même en mode rando, des DPS restent … Des Putains de Skis !
Pour qui ? : Riche freerandonneur qui ne compte pas lorsqu’il s’agit de plaisir.
Les plus : Facilité, maniabilité, légèreté, travail de la spatule en poudre.
Les moins : Légère tendance à taper sur le dur, « Euh, y a une erreur dans le prix ? »
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 4
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 4
– 8 / Dynafit : Denali 184
Site Internet : www.dynafit.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 132 – 99 – 117 mm
Rayon : 22,5 / 21,5 m
Longueurs disponibles : 168 / 176 / 184 / 193 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1390 grammes
Surface portante : 2134 cm2
Prix : 870 euros nus
Construction : Noyau Paulownia/Bambou, technologie Flex-Tip + renforts carbone, shape triple rayons.
La gamme Rando :
Pléthore de modèles chez Dynafit qui outre des skis de compétitions ultra light, propose le Broad Peak (74 mm), le Nanga Parbat (80 mm), le Seven Summit (82 mm), le Baltoro (84 mm), le Cho Oyu (88 mm), le Manaslu (90 mm), le Denali (99 mm), plus les deux grosses nouveautés fat de cet hiver, le Chugach (107 mm) et l’Hokkaido (117 mm), plus deux version Women du Baltoro et du Manaslu. N’en jetez plus !
Sur la neige :
Testé et approuvé par l’IVBV, l’association internationale de guides de haute-montagne, il y avait peu de chance qu’on soit déçu par cet éprouvé Denali et on ne l’a vraiment pas été. Une fois habitué à ses formes anguleuses qui lui confèrent un look “asiatisant” un peu inhabituel, on est totalement conquis par le comportement équilibré et homogène de ce ski génial. Incroyablement léger pour un ski de ce volume (plus léger que le Manaslu plus étroit !), ce Denali ne semble avoir que des qualités. Hyper facile et maniable, ce Dynafit bondit de courbe en courbe avec une tonicité fort jouissive. Il déroule de la conduite coupée en faisant oublier sa largeur au patin et surtout en poudre et neige difficile, il sort le museau instantanément tout en gommant toutes les inégalités de terrain. Confortable et fluide dans toutes les conditions, seuls les très forts riders, lui ont trouvé une légère instabilité sur le dur à haute vitesse mais rien de rédhibitoire pour un ski aussi light. Le gros coup de cœur de ces tests !
Pour qui ? : Tout le monde (y compris les guides). Ouinnn, j’en veux un !
Les plus : Maniabilité, accessibilité, homogénéité, polyvalence, poids extra light, look original.
Les moins : Légère instabilité avec la prise de vitesse, look original, prix.
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 4
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 5
– 9 / Dynastar : Mythic 177 / Award de la Polyvalence
Site Internet : www.dynastar.com
Fabriqué en France
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 133 – 97 – 113 mm
Rayon : 15 m
Longueurs disponibles : 171/177/184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1400 grammes
Surface portante : 2024 cm2
Prix : 849 euros nus / 1358 euros avec Look HM 12
Construction : Construction du Pierra Menta Race Carbon, noyau bois Paulownia, sandwich tout fibre de carbon, rocker en spatule, ligne de côte en cinq points.
La gamme rando :
En plus de ce novateur Mythic, on retrouve les deux éprouvés Alti 85 et 80 plus les Pierra Menta Rocker et le fameux Race Carbon, annoncé à 700 gr et réservé aux insatiables bouffeurs de gros dénivelés.
Sur la neige :
Chez Dynastar, on sait se simplifier le R&D puisque pour 2016, on a juste pris la structure du redoutable ski de course d’alpinisme, le Pierra Menta Race Carbon et on l’a déclinée sur un novateur shape freerando pour obtenir ce génial Mythic. Une recette qui marche carrément bien ! D’entrée avec son flex un peu ferme, le Mythic dégage une grosse impression d’équilibre et de sécurité qui distille l’agréable sensation que, quoi qu’il arrive, on peut compter sur ce qu’on a sous les pieds. Malgré une shape un peu pin tail qui aurait pu laisser augurer d’un léger manque de tenue du talon, il n’en est rien et ce Dynastar excelle aussi bien en terme de maniabilité que de stabilité. Le Mythic se comporte comme un véritable pistard sur le damé et sa grosse spatule rockée vous facilite grandement les neiges profondes ou difficiles. Très accessible, le comportement général reste pourtant vif, agréable et ludique à souhait, enfin un Dynastar fun ! Avec un poids très serré, ce Mythic n’a sur la conscience qu’une petite tendance à vibrer du carbone sur le dur mais à part çà, c’est … mythique. Un de nos coups de cœur !
Pour qui ? : Tout le monde du pro au cafiste, en passant par l’amateur loisir.
Les plus : Équilibre, accessibilité, comportement homogène et ludique.
Les moins : Vibre un peu sur le dur, prix.
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 4
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 5
– 10 / Elan: Spectrum 95 Carbon 180
Site Internet : www.elansports.com
Fabriqué en Slovénie
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 136 – 95 – 111 mm
Rayon : 17,5 m
Longueurs disponibles : 173/180/187 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1610 grammes
Surface portante : 2052 cm2
Prix : 549 euros nus
Construction : Amphibio, SST sidewall, tubeLite, Fiberglass.
La gamme rando :
Le reste de la famille Touring se compose du réjouissant Himalaya (97 mm), du Lhotse (87 mm), de l’Alaska Pro (77 mm) avec du carbone à la place de la fibre, d’un Karakorum (80 mm) et d’un Triglav (66 mm).
Sur la neige :
Seul ski de rando de la gamme Elan, doté de la novatrice technologie Amphibio propre à la marque qui consiste à avoir du rocker en spatule à l’extérieur et être en cambre classique à l’intérieur pour améliorer la conduite, ce Spectrum 95 Carbon n’épargnera donc pas les étourdis avec deux skis asymétriques, un ski gauche et un ski droit. Dés les premières glisses, cet Elan affirme son ADN de ski de race et vous impose son gros caractère de carveur, stable, puissant, accrocheur, punchy mais pas du tout accessible et tolérant ! Heureusement sa belle spatule vrillée arrive à le faire surnager aisément en grosse peuf mais même dans ces conditions, il ne faut pas chômer du cuissot pour l’emmener. Etonnamment performant en coupé sur le dur, assez efficace en dehors et pas trop sec en réaction pour un ski en carbone, le Spectrum Carbon se destine aux très bons skieurs qui n’ont pas peur de transpirer ni à la montée … et ni à la descente.
Pour qui ? : Expert qui prend de l’angle et de la vitesse, même en mode rando.
Les plus : Caractère marqué, accélérations, stabilité en grandes courbes, accroche sur le dur.
Les moins : Physique, technique, intolérant.
Poids : 3
Accessibilité / Tolérance : 3
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 4
Polyvalence : 3
11/ Fischer : Hannibal 94 177
Site Internet : www.fischersports.com
Fabriqué en Ukraine
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 126 – 94 – 112 mm
Rayon : 23 m
Longueurs disponibles : 170 / 177 / 184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1260 grammes
Surface portante : 1958 cm2
Prix : 599 euros nus
Construction : Sandwich Sidewall, Carbon Stringers, Air Tec Ti, tour Rocker, Aeroshape.
La gamme rando :
Outre les deux récents Hannibal en 94 et 100 mm au patin, on trouve dans la gamme Tour, une flopée de Transalp à 78, 80, 82, 88 mm), le Gerlinde Kaltenbrunner (82 mm) et un ski dédié aux courses de ski-alpinisme, l’Alpatrack (65 mm) donné à 700 grammes en 161 cm.
Sur la neige :
Inchangé cet hiver, si ce n’est la possibilité de lui adjoindre la révolutionnaire peau à écailles Profoil de chez Fischer, l’Hannibal vous pousse indéniablement à rêver de traverser avec bonheur toutes les Alpes (appellation oblige !). Avec un rapport poids/performance impressionnant, Fischer grâce a deux nouvelles technologies, l’Aeroshape (épaisseur du ski réduite grâce à un dessus du ski bombé) et l’Air Tec TI (noyau ajouré avec renfort Titanal) a réussi à proposer un ski superlight sans trop sacrifier à la skiabilité. L’Hannibal séduit par une prise de contact quasi immédiate. Ce ski semble tourner sans effort, assisté par une spatule relativement souple qui épouse toutes les irrégularités du terrain et distille un confort vraiment hyper agréable. Le flex medium/souple permet de développer un grand panel de courbes et de conduites même sur le dur à la condition expresse de ne pas aller trop vite, sous peine de potentielle sortie de son polygone de sustentation. Un peu limité en performances pures, l’Hannibal demeure une réussite en parfaite adéquation avec la demande de la plupart des freerandonneurs. Bravo !
Pour qui ? : Tout le monde sauf les gros gabarits énervés.
Les plus : Légèreté, accessibilité, polyvalence, équilibre général.
Les moins : Un poil tendre en talon, n’aime pas le(s) speed(s).
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 4
Portance / Déjaugeage : 4
Polyvalence : 4
– 12 / G3 : Synapse Carbon 101 175
Site Internet : www.genuineguidegear.com/fr
Fabriqué en Chine
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 130 – 101 – 118 mm
Rayon : 17 m
Longueurs disponibles : 165/170/175/180/185 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1385 grammes
Surface portante : 2036 cm2
Prix : 819 euros nus
Construction : Carbon Stealth, noyau peuplier/paulownia, fibre carbone quadriaxiale + renfort titanal.
La gamme rando
Nos amis canadiens de G3, Genuine Guide Gear, « Véritable Équipement de Guide » en français, propose pas moins de quatre familles de skis typés freerando, le Zenoxide Carbon en trois largeurs 105, 93 et 88 mm, le Synapse Carbon en 109, 101 et 92 mm, le District Carbon Hybrid en 112 et 100 mm et enfin pour les femmes, le Cake Carbon Hybrid en 110 et 100 mm au patin. Quel choix !
Sur la neige
On avait adoré le gros Synapse109 l’hiver dernier, véritable « powder machine », cette saison, on a kiffé le 101 qui, en abandonnant le cambre plat de son grand frère devient plus réactif tout en restant presqu’aussi facile en grosse peuf. Doté d’un rapport poids portance hyper intéressant et d’un flex ultra souple, le Synapse 101 fait oublier sa largeur en terme de facilité et de maniabilité. Sa grosse spatule absorbe toutes les inégalités du terrain et vous simplifie grandement le hors-piste, tout en laissant le ski très équilibré et ultra ludique. Accessible, efficace en grosses conditions, léger aux pieds, le 101 n’aurait presque que des qualités si ce n’est une aversion quasi chronique des neiges dures où il avoue vite son manque de rigidité en torsion et sa tendance récurrente à lâcher l’appui trop facilement sur le béton et le raide. Le Synapse 101 ne renie pas ses origines nord américaines où sortir des domaines skiables en peaux ou en hélico, doit d’abord rimer avec le mot : easy. C’est vrai, pourquoi aller chercher les neiges dures ?
PS : Mention très bien pour la facilité de chaussage de la fixation à inserts Ion G3.
Pour qui ? : Amateurs de neiges ultra soft qui n’aiment ni le béton, ni le raide.
Les plus : Trop facile en neiges profondes et difficiles, maniable, ludique, léger.
Les moins : N’aime pas le dur, prix.
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 2
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 3
– 13 / Hagan : Chimera Zero 177 / Award Poids/Performance
Site Internet : www.hagan-ski.com
Fabriqué en Ukraine
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 124 – 93 – 114 mm
Rayon : 16/18/20 m
Longueurs disponibles : 170/177/184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1510 grammes
Surface portante : 1953 cm2
Prix : 599,99 euros nus
Construction : Sidewall sandwich, carbon top layer, Paulownia lightcore, multi radius.
La gamme rando
La gamme Y Way est forte cet hiver de 4 modèles, le King (107), le Boost (97 mm), le Flow (87 mm) et le Drive (83 mm), suivie de quatre tout nouveaux Chimera Carbone, le Zero (93 mm), le One (87 mm), le Two (83 mm) et une version spéciale Lady, le Two L (83 mm).
On découvre aussi un nouveau surpuissant The Jack (93 mm) et les classiques Skyraider (83 mm), Skyclimber (80 mm) et Skydiver (75 mm).
Sur la neige
Superbe dans sa belle livrée carbone noir mat, surlignée de vert fluo, le Chimera Zero adopte le look qui correspond à son comportement, du carbone sérieux pour la rigueur, du fluo bigarré pour le fun. Un tempérament explosif de furieux, renforcé par un haut niveau de performance et magnifié par une exceptionnelle facilité à appréhender, le Zero possède tous les atouts pour être le chouchou de nos testeurs. Son rocker modéré fait rentrer la courbe très agréablement, puis déroule le tapis rouge pour des conduites coupées de qualité et termine sur un bon petit coup de boost qui vous met en arrière, si vous n’y prenez pas garde. Le panard quoi ! En grosses conditions, identique sourire aux lèvres de son rider qui peut se la jouer facile, même en prenant grave du speed. L’hiver dernier on avait beaucoup aimé les Y-Wai, cette année ce Chimera nous rend encore plus accro à la marque. On en redemande !
Pour qui ? : Tous ceux qui veulent sentir leurs skis vivre sous leurs pieds.
Les plus : Performance, accessibilité, déjaugeage spatule, punch en sortie de courbe, polyvalence.
Les moins : RAS.
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 5
– 14 / HEAD : Protostellar 98 177
Site Internet : www.head.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 137 – 98 – 123 mm
Rayon : 15,3 m en 170 cm
Longueurs disponibles : 156/163/170/177/184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1875 grammes
Surface portante : 2112 cm2
Prix : 569,95 euros nus
Construction : Era 3.0, Sandwich Cap, revêtement Nano Tech
La gamme Rando :
Head propose toujours pour 2016, sa gamme All Country composée de trois skis, le Protostellar 98, le Galactic 84 et le Nebula 78. À noter l’arrivée d’un nouveau Galaxy Super Light et d’un pack Alpine Walker contenant tout ce qu’il faut pour découvrir la rando avec un ski court de 130 cm (?), équipé de fixation Tyrolia, de bâtons et de peaux pour … 399 euros !
Sur la neige :
La marque spécialiste des skis de piste ultra performants et de l’incroyable team des Worldcup Rebels re propose cet hiver, le Protostellar 98 qui accuse toujours sur la balance un poids assez conséquent par rapport à l’anoréxique concurrence. Il se pourrait bien par contre que ce ski se rattrape en action sur le terrain grâce à un revêtement qui empêche la neige d’adhérer à sa surface donc pas de surplus de poids. Comme l’année dernière, nous avons été surpris par un flex un peu atypique avec un talon très soft qui manque cruellement de présence. L’appui s’avère fuyant et l’accroche un peu aléatoire ne permet pas de conduire efficacement sur neige dure. On se console de ce comportement survireur en appréciant sa réelle maniabilité, son petit rebond fort sympathique et sa grande capacité à absorber les inégalités de terrain. En neige profonde, le Protostellar profite de son large shape pour flotter en surface et sortir le museau docilement. Pas rassurant dans le raide et dans les conditions un peu difficiles, le Protostellar impose, si on veut pouvoir l’apprécier, une bonne équilibration avant/arrière et un ride très à la cool dans de la bonne neige. Un ski pour cruiser !
Pour qui ? : Randonneur cool, fan de Lindsey Vonn !
Les plus : Maniabilité, accessibilité, confort, rebond.
Les moins : Talon trop souple, survireur, performances limitées.
Poids : 2
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 2
Portance / Déjaugeage : 4
Polyvalence : 2
– 15 / Kästle : TX 97 177
Site Internet : www.kaestle-ski.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 128 – 97 – 117 mm
Rayon : 22 m
Longueurs disponibles : 167/177/187 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1560 grammes
Surface portante : 2018 cm2
Prix : 599 euros nus
Construction : Sandwich Cap, noyau bois en Karuba, semelle UHM TT Sinter.
La,gamme Rando :
Kästle propose deux gammes de skis de freerando, les nouveaux FX revus et corrigés, disponibles en 85 et 95 mm au patin et en version HP (High Performance), des skis hyper puissants mais assez lourds et les « vrais » skis de rando, beaucoup plus légers, les TX, déclinés en 5 largeurs (77, 82, 87, 97 et 107 mm)
Sur la neige
Inusable et indémodable, le solide TX 97 traverse les hivers en restant immanquablement un ski de grande qualité. Même sans les deux fameuses couches de titane des modèles de freeride de la marque, ce Kästle de rando offre un rendement impressionnant sur piste et sur neige dure. Doté d’un cambre classique et d’un flex très rigide, notamment en talon (Pffff !), ce TX carve comme un vrai ski de géant et arrive même à faire oublier sa largeur lors des changements de carres. Surprenant ! Ces performances sont obtenues au prix d’un confort spartiate, d’un minimum de technique, d’un omniprésence en languette et d’efforts physiques conséquents mais quel plaisir de ride … à condition d’avoir les chaussures qui suivent et de pouvoir gérer ce punch limite violent ! Impérial en grandes courbes à fond, le TX 97 renâcle un peu à baisser la cadence en ayant tendance à chasser du talon en virage serré. Même s’il est un peu en dessous en capacité de déjaugeage en comparaison directe avec les modèles de la concurrence dotés de rockers imposants, ce TX 97 se montre assez à son aise en peuf. Hyper stable, accrocheur sur toute la longueur, à l’aise dans le raide, vif, le TX 97 permet de jouer les top freeriders lorsqu’on a enlevé les peaux … à condition d’avoir le potentiel technique et physique !
Pour qui ? : Freerandonneur puissant et technique en quête de bonnes sensations de ride, même sur le damé.
Les plus : Punch, performance sur le dur, stabilité, polyvalence .
Les moins : Ne fait pas de cadeaux, n’aime pas lambiner, confort spartiate.
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 2
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 4
Polyvalence : 5
16 / K2 : Wayback 96 177 / Award de la polyvalence
Site Internet : www.k2skis.com
Fabriqué en Chine
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 128 – 96 – 118 mm
Rayon : 21 m
Longueurs disponibles : 170 / 177 / 184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1460 grammes
Surface portante : 2018 cm2
Prix : 549 euros nus
Construction : Boite de torsion, Hybritec Sidewall, noyau Paulownia/érable, carbon.
La gamme Rando :
La gamme K2 Back Side qui avait intégralement changée l’hiver dernier, revient ave ces six skis, typés freerando : le BackLite 74, les Wayback 82, 88, 96 et les CoomBack 104 et 114, siglés La Grave, station partenaire. À noter l’arrivée d’un tout nouveau Wayback ECOre qui jauge 82 mm au patin pour seulement 1030 gr en 170 cm (non disponible pour ces tests) et aussi décliné en version 179 cm que nous avons hâte d’essayer.
Sur la neige :
Au pays de l’Oncle Sam, même si l’on fait fabriquer ses skis en Chine, pas question de sacrifier le moindre inch de skiabilité pour faire du light. Pourtant le WayBack sur la bascule n’est pas largué face à ses anorexiques concurrents européens les plus légers et revendique la spatule haute un comportement de véritable ski de freeride. Perclu de qualité de skiabilité aussi bien d’accessibilité et de tolérance que de confort dans toutes les conditions, on est subjugué par le comportement homogène et équilibré de ce ski qui frise avec la perfection en matière de ski de rando. Quelles que soient les situations, ce Wayback assure quoi qu’il arrive, met en confiance et permet à son skieur d’utiliser tout son potentiel. Instinctif en déclenchement, ce K2 déroule très efficacement de la conduite coupée sur piste damée, varie docilement les rayons et les modes de conduites et se montre très ludique dans ses réactions. En grosses conditions, la belle spatule rockée assure une flottaison optimale et si on vous dit que même lorsqu’on le lâche droit dans la pente, sa stabilité est irréprochable, vous comprendrez aisément pourquoi ce nouveau Wayback est un fois de plus cet hiver, un des skis awardisés de la catégorie. Super !
Pour qui ? : Tout le monde du cafiste le plus cool au freerider le plus speed.
Les plus : Equilibre, accessibilité, réactivité, polyvalence, confort.
Les moins : RAS
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 5
17 / Line : Sick Day 102 Tourist 186
Site Internet : www.lineskis.com
Fabriqué en Chine
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 135 – 102 – 120 mm
Rayon : 18,7 m
Longueurs disponibles : 179 / 186 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1670 grammes
Surface portante : 2213 cm2
Prix : 649,95 euros nus
Construction : Double rockers.
La gamme Rando :
Disponible en version freeride classique, les skis Line Sick Day au nombre de trois, en 95, 102 et 110 mm au patin, voient cette année arriver une nouvelle version du 102 allégée grâce à un noyau spécifique, pour la pratique de la freerando et baptisé : Tourist. Tout un programme pour ceux qui ne veulent pas forcer en montée !
Sur la neige :
Line, la marque hardcore du freeski yankee fait une arrivée remarquée dans le petit monde du ski à peaux avec ce Sick Day 102 Tourist extrêmement convainquant. Pas exigeant, ce fat Line se manie comme une vulgaire allumette tout en conservant une stabilité et une accroche tout a fait correct pour un ski de ce gabarit. Pas caractériel dans ses réactions et doté d’un flex medium admirablement bien réparti, ce Tourist se montre quand même ludique, ultra docile et surtout confortable avec un gros, gros point fort son comportement et son aptitude au déjaugeage quand il y de la peuf. Les plus exigeants pourraient lui reprocher un peu d’inertie dans ses réactions mais c’est la rançon raisonnable de sa portance hors pair. À consommer sans modération pour les Sick Day de l’hiver, pas qu’en mode rando et pas qu’en comportement de … touriste. On a adoré !
Pour qui ? : Freerider dans l’âme qui veut du light pour coller à ses peaux.
Les plus : Portance et déjaugeage, équilibre, polyvalence.
Les moins : Un peu d’inertie.
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 3
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 4
18/ Movement : Vertex 177
Site Internet : www.movementskis.com
Fabriqué en Tunisie
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 119 – 84 – 108 mm
Rayon : 18 m
Longueurs disponibles : 161 / 169 / 177 / 183 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1325 grammes
Surface portante : 1835 cm2
Prix : 569 euros nus
Construction : Sandwich Performance Cap, Light Karuba core, fibres MLT Dynamic, chants CTS Light.
La gamme rando.
Pas moins de quatre nouveautés pour la marque helvète avec le Big Fish (77 mm), le Vertex (84mm), l’Apex (94 mm) et le Conquest (106 mm), tous disponibles en version X-Serie, encore plus light grâce à l’emploi de fibres FTP.
Sur la neige
Digne remplaçant de l’excellent et regretté Bond (Sniff ), le Vertex arrive à faire oublier son glorieux prédécesseur par ses réelles qualités intrinsèques. Affublés d’une cosmétique tristounette mais hyper facile à appréhender, le Vertex séduit par une agréable sensation de légèreté aux pieds et une maniabilité hors-pair qui libère son rider de bien des contraintes de ride. Très accrocheur sur le dur, le Vertex est à l’aise dans le raide où son flex medium-dur limite ses déformations. Niveau déjaugeage, ce Movement est bien aidé par son gros rocker même si sa portance mesurée en terme de largeur patin demande un peu plus d’attention pour sortir sereinement le nose en grosses conditions. Un peu en dehors de cette nouvelle mouvance fat de rando, le Vertex s’avère être un très bon ski pour affronter toutes les conditions, même les plus difficiles en montagne. Un vrai ski de guide suisse, rigoureux et efficace. Les freerandonneurs épicuriens devront se tourner vers le nouveau large Conquest au comportement certainement plus ludique !
Pour qui ? : Très bon skieurs de montagne, sans concession.
Les plus : Rigueur, légèreté, accroche dans le raide et le dur, solidité sous le pied.
Les moins : Déjaugeage limité, une déco tristounette pour un ski qui ne l’est vraiment pas.
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 4
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 3
Polyvalence : 3
19/ Nordica : Peshewa 177
Site Internet : www.nordica.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 126 – 90 – 110 mm
Rayon : 19,5 m
Longueurs disponibles : 153/161/169/177/185 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1580 grammes
Surface portante : 1923 cm2
Prix : 499 euros nus
Construction : Energy Ca, b-core.
La gamme Rando
On ne change pas une équipe qui gagne et les deux modèles bien nés l’hiver dernier sont reconduits cette année dans la gamme Freeski Inspired Touring, le Peshewa (90 mm) et l’Istas (80 mm).
Sur la neige
Plutôt connu pour ses redoutables skis de piste, les Doberman et bien que le fabricant italien communique assez peu sur cette pratique (?), force est de constater que Nordica construit aussi d’excellent ski de freerando. En effet si le Peshewa n’est pas le plus léger de cette catégorie, rares sont les skis, destinés à la rando qui offrent un tel rendement en terme de skiabilkité à la descente. Très facile dés les premiers mètres, ce Nordica se comporte sur le damé comme un véritable ski de piste avec en sortie de courbe de puissantes accélérations qui le rendent particulièrement ludique. Lorsque la neige se fait plus souple et profonde, le Peshewa conserve ce comportement punchy et permet de profiter d’un déjaugeage relativement efficace pour un ski de ce volume. L’excellent compromis maniabilité/stabilité autorise son rider à toutes les fantaisies et tous les styles de ride. Godille de cafiste, virage sauté dans le raide, grande courbe à donf, le Peshewa assure dans toutes les conditions et toutes les neiges pour le plus grand plaisir de son rider qui lui pardonne sa légère surcharge pondérale. Une réussite à découvrir !
Pour qui ? : Tout ceux qui veulent un très bon ski original, plaisant et pas trop large
Les plus : Polyvalence, équilibre général, comportement sur le dur, punchy en réactions.
Les moins : Déjaugeage perfectible, un poil lourd face à la concurrence.
Poids : 3
Accessibilité/ tolérance : 5
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 4
Polyvalence : 5
– 20 / Plum 96 171
Site Internet : www.fixation-plum.com
Fabriqué en France à Marignier en Haute Savoie.
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 130 – 96 – 119 mm
Rayon : 19-16,5 m m
Longueurs disponibles : 169/171/179 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1380 grammes
Surface portante : 1966 cm2
Prix : 795 euros nus / 1110 euros avec fix Plum Guide
Construction : Fiberflex fibre de verre bi directionnelle, noyau Paulownia/Bambou, semelle P-Tex 4500, Marcel’s Rocker.
La gamme Rando
Un seul et unique nouveau modèle de ski chez le dynamique faiseur français des réputées fixations Plum. Cocorico !
Sur la neige
Fabriqué en partenariat avec la marque de skis française Aluflex, ce ski développé par Plum profite de toute l’expérience en la matière de la firme haute savoyarde. Doté d’un beau look moderne associant noir laqué et orange fluo, le nouveau ski Plum arrive tout auréolé de la réputation de performance de la marque de fixations. On s’attendait à chevaucher un truc super pointu qui demande une grosse technique affuté de guidos et des surpuissants cuissots de descendeurs mais il n’en est rien et au contraire, le ski Plum est déconcertant de facilité … presque trop ! Très à l’aise en dérapage et ultra maniable pour zigzaguer entre les arcos, le Plum s’avère un peu plus problématique lorsqu’il s’agit d’envoyer une belle grande courbe en coupé, ce qui, on le reconnait, n’arrive qu’assez rarement en rando mais plus souvent quand on s’égare sur les pistes damées des domaines skiables. Doté d’un flex assez souple, la rigueur de comportement du ski Plum n’est pas son fort mais on se console avec son poids … Plum, sa réelle capacité naturelle à se mettre tout seul en travers et à déraper sereinement, quels que soient les neiges ou les terrains. Une conception typée du ski de rando mais qui a indéniablement ses adeptes !
Pour qui ? : Randonneur « old school » qui veut soutenir l’économie française.
Les plus : Facilité, accessibilité, tolérance, portance.
Les moins : Limité en performance et en tonicité.
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 3
Portance / Déjaugeage : 3
Polyvalence : 3
– 21 / Rossignol : Sin 7 180
Site Internet : www.rossignol.com
Fabriqué en Espagne
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 128 – 98 – 118 mm
Rayon : 17 m
Longueurs disponibles : 164/172/180/188 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1970 grammes
Surface portante : 2064 cm2
Prix : 449 euros nus
Construction : Air tip, free VAS, mini cap sandwich, noyau bois.
La gamme Rando
Il n’y a pas véritablement de gamme de ski de rando chez Rossignol mais toute une série de skis de freeride qui, grâce à un mode de construction Air Tip, bénéficie d’un poids raisonnable qui autorise une éventuelle utilisation en mode rando. Vous trouverez, dans cette gamme S, le Squad 7 (127 mm), le Super 7 (117 mm), le Soul 7 (106 mm) et le Sin 7 (98 mm).
Sur la neige
Premier constat, le Sin 7 ne bénéficie pas de la même construction novatrice que ses grands frères de la famille S et malheureusement accuse un peu de surcharge pondérable sur la balance puisqu’il fait le même poids que le Soul 7, plus large et plus long mais aussi beaucoup plus cher. Une fois fait abstraction de ce problème de poids, force est de constater que le Sin 7 est bourré de qualités. Dés les premières courbes, ont est conquis par le comportement de cette spatule translucide qui gomme, absorbe toutes les inégalités de terrain et fait évoluer le Sin 7 au dessus des difficiles contingences imposées par la neige profonde, transformée ou pourrie. Doté d’un flex plus rigide que ses grands frères, le Sin 7 fait le beau sur la piste où il coupe presque comme un ski de géant et accélère comme un furieux. Pas de doute, le Sin 7est un vrai bon ski de freeride. Ce Rossignol rime avec grand plaisir ( ce qui n’est pas un péché ☺) et est peut-être la bonne alternative pour les freeriders qui ne mettent qu’occasionnellement les peaux … surtout s’il sont en forme !
Pour qui ? : Ceux qui envoient après une rando pas trop longue.
Les plus : Performances générales, comportement de la spatule, confort, accessibilité, polyvalence, prix.
Les moins : Trop lourd !
Poids : 1
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 3
– 22 / Salomon : MTN 95 177 / Award Coup de Coeur
Site Internet : www.salomon.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 129 – 95 – 118 mm
Rayon : n.c. m
Longueurs disponibles : 169/177/184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1380 grammes
Surface portante : 2018 cm2
Prix : 599 euros nus
Construction : Noyau 100 % Karuba, CFX Fiber carbone + lin, spatules honeycomb.
La gamme Rando
Trois skis dans le nouveau quiver rando de Salomon, dans la gamme Explore, les MTN 88 et 95, et dans la gamme Lab, le gros MTN 115 qu’on avait déjà essayé l’hiver dernier ( voir : https://communitytouringclub.com/salomon-quest-bc-114-lab/ )
Sur la neige
«Trop top, trop top, trop top ! », « 30 secondes à l’essayer et tu l’as adopté ! » « Il tournicote, il rebondis, il vole, il est fait pour l’action ! », « Euh, je peux le garder ce Shalom ? » Au regard des commentaires dithyrambiques de nos testeurs enthousiasmés, vous l’aurez compris, c’est un coup de maître pour Salomon qui bouscule la hiérarchie du petit monde de la rando avec la mise sur le marché de ce MTN 95 carrément génial. Trois ans ont été nécessaires pour développer ce produit mais le résultat est à la hauteur. Léger, doté d’un flex hyper agréable, le MTN 95 se plie à tous vos désirs de courbes, de pentes, de neiges et même de damage. Pas nombreux sont les skis, destinés à la rando qui offrent un tel rendement en terme de skiabilkité à la descente. Facile et performant dans toutes les conditions que nous avons rencontrées, le MTN 95 vous offre en prime un confort ultra agréable. Un indéfectible compagnon de jeu en montagne, notre coup de cœur de ces tests !
Pour qui ? : Tout ceux pour qui freerando rime avec plaisir.
Les plus : Comportement général, accessibilité, performance, réactivité, poids
Les moins : Cosmétique pas à la hauteur de la qualité du produit ?
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 5
– 23 / Scott : Cascade 95 175
Site Internet : www.scott-sports.com
Fabriqué en Autriche
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 129 – 94 – 117 mm
Rayon : 20 m
Longueurs disponibles : 165/175/185 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1355 grammes
Surface portante : 1983 cm2
Prix : 550 euros nus
Construction : SSC Paulownia, 3Dimension radius, Twin Tip Rocker, wood core 100 % paulownia.
La gamme Rando :
Révolution dans la gamme Scott skitouring pour 2016 avec pas moins de quatre nouveaux modèles : les redoutables Superguide 88 et 95 mm, dotés de renforts et carbone kevlar et les plus ludiques, Cascade 95 et 110 mm.
Sur la neige
Shape novateur pour ce ski qui, le revendique au niveau de son look, est fait avant tout pour s’amuser et se faire plaisir. Avec de telles prérogatives, ne vous attendez donc pas à avoir à faire à un outil trop tranchant, hyper performant et radical mais plutôt un ski ultra accessible et confortable, prêt à tout vous pardonner sauf les approximations d’équilibration avant/arrière, flex souple oblige. La rentrée en courbe du Cascade se fait de manière automatique, instinctive et ce Scott sympa et débonnaire déroule des petites et moyennes courbes avec une belle dextérité. Lorsqu’on accélère trop la cadence, le talon manque de présence mais c’est la rançon de cette accessibilité et de se confort hyper plaisant. Le Cascade transforme la montagne en immense parc d’attraction fait pour avoir des sensations et jouer. Les plus énervés préfèreront sans doute dans la gamme, le plus radical Superguide mais les hédonistes de la rando qui veulent se simplifier la montagne apprécieront cette Cascade de douceur, de tolérance et de facilité. Cool !
Pour qui ? : Tout le monde … sauf les speed et les skieurs extrêmes.
Les plus : Sur-accessibilité, tolérance, confort, polyvalence, équilibre.
Les moins : Flex souple qui le limite en terme de performances.
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 3
Portance / Déjaugeage : 4
Polyvalence : 4
– 24 / Stockli : Stormrider Vario 86 175
Site Internet : www.stoeckli.ch
Fabriqué en Suisse
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 129 – 86 – 111 mm
Rayon : 17 m
Longueurs disponibles : 159/167/175/183 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1640 grammes
Surface portante : 1902 cm2
Prix : 850 euros nus
Construction : Laminated fiberglass, combi wood core.
La gamme Rando
Il y a toujours cet hiver chez Stöckli, trois modèles spécifiquement dédiés à la rando, le redoutable Stormrider 100, le magnifique Stormrider Vario (86 mm) et le léger Stormrider Light (78 mm)
Sur la neige
Vraiment magnifique, il n’y a pas d’autres mots pour qualifier ce Stormrider Vario à la finition exemplaire dans sa belle livrée vintage, style alu brossé du plus bel effet. Mais tout n’est pas que dans le look et, fidèle à la tradition de performance des skis de la marque Suisse, même en mode rando, un Stöckli reste un Stöckli, à savoir, un ski puissant, excellent en terme de skiabilité mais … un poil exigeant. Doté d’un flex relativement rigide, le Vario se révèle être une redoutable arme à dérouler de la conduite coupée, même sur les pistes les plus bétons. Cette accroche impressionnante, renforcé par un punch en retour d’appui très puissant, rendent ce ski particulièrement jouissif à emmener à condition d’avoir un minimum de technique et de physique. En neige plus difficile et profonde, malgré son manque de carrure, le Vario s’en sort avec les honneurs, grâce à un spatule très efficace qui gomme tout et rend le ride confortable. Ce niveau de performance impose d’avoir des chaussures de rando suffisamment rigides pour pouvoir l’exploiter à 100 % mais quel plaisir pour le rider actif !
Pour qui ? : Randonneur d’occasion, puissant qui veut un excellent mid-fat pour pouvoir tout faire et bien.
Les plus : Comportement sur piste, polyvalence, punch, finition.
Les moins : Flex un peu rigide qui demande du physique et de la technique, poids, prix.
Poids : 2
Accessibilité / Tolérance : 2
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 3
Polyvalence : 4
– 25 / Trab : Maximo 90 178
Site Internet : www.skitrab.com
Fabriqué en Italie
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 121 – 90 – 110 mm
Rayon : 20,5 m
Longueurs disponibles : 157/164/171/178/185 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1360 grammes
Surface portante : 1905 cm2
Prix : 639 euros nus
Construction : Technologie Liwood Box Core, DuoTech, Attiva Progressive Shape..
La gamme Rando
Une multitude de nouveaux modèles sont proposés par le faiseur de skis de Bormio pour 2016. Retenons dans la gamme Compétition, le Gara Aero World Cup (64 mm) et le Gara Lirace (64 mm), dans la gamme Performance, le Maestro (76 mm), le Magico (83 mm), le Mistico (90 mm), dans la gamme Freetouring, le Maximo (90 mm) et enfin pour les « bella ragazza », le Gara Aero World Cup Lady (75 mm), le Sintesi (75 mm), l’Altavia (83 mm) et le Maximo (90 mm) (voir nos tests sur : https://communitytouringclub.com/tests-freerando-femmes-zag-trab/).
Sur la neige
Avouons le, nous n’avions jamais été emballés par les skis Trab qui, s’ils jouissent d’une fort belle réputation de rigueur dans le monde de la rando, ne nous étaient jamais apparu très rigolo à rider. Avec ce Maximo (identique en shape au Mistico mais sans les renforts carbone), nous avons changé d’avis et enfin un Trab nous a mis la banane. Bon OK, le Maximo est perfectible en terme de stabilité quand on va vite et il n’aime pas trop quand la neige est trop béton mais à moyenne vitesse dans la peuf, quel panard ! Le Maximo est un maximum accessible, un maximum tolérant et un maximum confortable. Sa belle spatule enfin rockée le maintient bien en surface dans les grosses conditions et son shape moderne, associé à un flex soft, l’autorise à dérouler avec finesse petites et moyennes courbes en carving. À noter l’aisance avec laquelle, ce ski passe du coupé au dérapé. Alors au choix, le Mistico pour les sanguins, le Maximo pour les zen !
Pour qui ? : Ceux qui veulent du pas prise de tête pour se pratiquer en montagne.
Les plus : Accessibilité, tolérance, confort, pas physique.
Les moins : N’aime pas aller vite, ni quand c’est dur ou raide.
Poids : 4
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 3
Portance / Déjaugeage : 4
Polyvalence : 3
– 26 / Völkl : VTA 88 180
Site Internet : www.voelkl.com
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 127 – 88 – 106 mm
Rayon : 18,9 m
Longueurs disponibles : 160/170/180 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1595 grammes
Surface portante : 1926 cm2
Prix : 599 euros nus
Construction : Multi Layer Wood core Light, Skin pin.
La gamme rando :
Enfin finalisée et peaufinée, on découvre chez Volkl, la gamme des V-Werks, bénéficiant d’une novatrice construction carbone pour les BMT 122, 109 et 94. Vient se greffer ensuite en nouveautés 2016, un VTA 88 et surtout un VTA 88 Lite annoncé au comportement « diabolique », grâce à sa construction 3 D, associé à du carbone et un poids super light. La grande famille d’eskimos des Nunataq, Nanuq, Inuk, Amak, Qanik et consorts continue aussi sa carrière.
Sur la neige
Indisponible au moment de ces tests, nous n’avons pas pu poser nos petits petons sur ce fameux VTA Lite et nous avons du nous contenter de sa version normale, sniffff ! Qu’importe puisque normalité ne rime pas dans ce cas là, avec désabusement, ni désenchantement et encore moins, skieur blasé car le VTA normal est une bombe d’énergie, un ski de grande qualité, fait, tradition teutonne oblige, pour envoyer du lourd. Spatule peu taillée, flex rigide, lignes de cotes tendues , le VTA file à mach II dans la pente avec une agressivité et un tonus qui demande un peu de technique et beaucoup de cuissot. Ça pousse, ça renvoie , ça accélère, ça change les rayons à satiété, c’est vraiment jouissif et ludique … mais qu’est ce que ça fatigue, surtout que le déjaugeage demande une attention de tous les instants pour être optimal, même en petite poudre. Volkl annonce la version Lite encore plus performante et plus légère, alors, euh ?… on fonce à la salle de musculation !
Pour qui ? : Randonneur très puissant qui aime envoyer en montagne avec un ski de freeride light.
Les plus : Stabilité, accroche, équilibre, réactivité.
Les moins : Technique, physique, déjaugeage limité.
Poids : 2
Accessibilité / Tolérance : 3
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 3
Polyvalence : 3
– 27 / V-Quest : Carbon Avatara 90 179
Site Internet : www.v-quest.fr
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 126 – 90 – 113 mm
Rayon : 19,5 m
Longueurs disponibles : 169/179 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1320 grammes
Surface portante : 1963 cm2
Prix : 699 euros nus
Construction : Structure mixte 50 % carbone/50 % fibre de verre, noyau mousse PET, chants bambou FSC.
La gamme rando :
La marque française, spécialiste du ski extra light en carbone propose deux modèles de skis, le Carbon Aeroquest (64 mm), dédié aux compétitions de ski alpinisme (730 gr le ski !) et le Carbon Avatara, dédié à la freerando.
Sur la neige
Débarqué sur nos tests précédé d’une excellente réputation, ce V-Quest n’a pas déçu. Grace à son originale construction, made in USA, mixant carbone et fibre de verre, l’Avatara se permet de proposer un bon rapport poids/surface portante, tout en conservant d’excellentes qualités de ride. Hyper accessible, ce ski séduit par son aptitude à vous faciliter la montagne. Véritable machine à enquiller de la petite courbe, l’Avatara s’avère incroyablement maniable, précis et surtout accrocheur même sur les neiges les plus dures, presque comme un ski de slalom. Le comportement demeure dans toutes les conditions dynamique et ludique, même si en poudre, sa spatule seulement légèrement rockée demande un minimum de technique pour travailler correctement. Tolérant et confortable pour un ski en carbone (seulement 50 % !), il n’y a qu’avec la prise de vitesse que l’Avatara a dévoilé ses limites en terme de stabilité. Un excellent ski en parfaite adéquation avec la pratique de la majorité des randonneurs, surtout ceux qui veulent se différencier avec un ski original, beau et léger.
Pour qui ? : Ceux qui veulent un ski à tout faire facilement et légèrement.
Les plus : Comportement en petites courbes, accessibilité, réactivité, poids plume.
Les moins : N’aime pas la vitesse, pas de taille supérieur à 179 cm.
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 5
Comportement sur piste : 4
Portance / Déjaugeage : 3
Polyvalence : 4
– 28 / Zag : Ubac 174 / Award Poids/Performance
Site Internet : www.zagskis.com
Lignes de cotes (spatule/patin/talon) : 131 – 95 – 117 mm
Rayon : 18 m
Longueurs disponibles : 164/174/184 cm
Poids vérifié pour un ski nu : 1255 grammes
Surface portante : 1989 cm2
Prix : 669 euros nus
Construction : ZTH Hybrid, Rocker RX, noyau Paulownia.
La gamme rando :
Le nouvel Ubac a un petit frère chez Zag, le nouvel Adret qui jauge 82 mm au patin. Normal me direz vous car il y a moins de neige en adret qu’en ubac. On trouve aussi, pour quand il y aura encore beaucoup plus de poudre … en ubac, un nouvel Adret XL à 88 mm, le gros Ubac XL qui jauge 105 mm au patin en 176 cm et surtout un tout nouveau Bakan à 112 mm. Apparition aussi d’une gamme femme avec l’Adret Lady (87 mm) et l’Ubac Lady (94 mm) (voir nos tests sur : https://communitytouringclub.com/tests-freerando-femmes-zag-trab/).
Sur la neige
Le champion toute catégorie du meilleur rapport poids/portance/performance, c’est lui, l’Ubac 2016 qui fort de sa nouvelle construction extra light a suivi une sacré cure d’amaigrissement … 1255 grammes nus. Mais cette perte de poids ne s’est pas faite au détriment du comportement de ce ski qui révèle aussi un sacré caractère. Marqueur identitaire de la marque Zag, le shape généreux, relativement cintré avec beaucoup de rocker lui permet de varier à merveille les rayons de courbes et les modes de conduites. Mais cet hiver, doté d’un flex rigide, beaucoup plus que l’ancien modèle, l’Ubac affectionne la vitesse et ne rechigne pas à engranger goulument de la courbe de niveau. Le talon se montre suffisamment présent pour pouvoir se re équilibrer et amène un comportement très tonique, fort ludique. Ce changement ultra bénéfique a été un peu obtenu au détriment de la légendaire facilité des Zag mais nous a semblé plus en adéquation avec la demande de nombreux riders qui cherchent avant tout des bonnes sensations. L’Ubac ? Sensationnel !
Pour qui ? : Tout le monde, un peu en forme.
Les plus : Rigueur de comportement, polyvalence, réactivité, confort, légèreté.
Les moins : Un poil technique, vibrations de la spatule sur le dur.
Poids : 5
Accessibilité / Tolérance : 4
Comportement sur piste : 5
Portance / Déjaugeage : 5
Polyvalence : 5
—————————————————————————–
Tests skis 2016 CTC
Amplid : Ego Trip Evolution 95 175
Armada : Kufo 108 188
Atomic : Ultimate 85 176
Black Crows : Corvus Freebird 108 183
Black Diamond / Link 95 180
Blizzard : G Zero 95 178 / Award Coup de Coeur
DPS : Tour 1 Casiar 95 178
Dynafit : Denali 99 184 (texte idem 2015)
Dynastar : Mythic 97 177 / Award de la Polyvalence
Elan : Spectrum 95 Carbon 180
Fischer : Hannibal 94 178
G 3 : Synapse Carbon 101 175
Hagan : Chimera Zero 93 177 / Award Poids/Perf
Head : Protostellar 98 177 (texte idem 2015)
Kastle : TX 97 177
K 2 : Wayback 96 177 / Award de la Polyvalence
Line : Sickday 186
Movement : Vertex 84 177
Plum : Ski Plum 96 171
Nordica : Peshewa 90 177
Rossignol : Sin 7 94 180
Salomon : MTN Explore 95 177 / Award Coup de Coeur
Scott : Cascade 95 175
Stockli : Stormrider Vario 86 174 / (texte idem 2015)
Trab : Mistico 90 178
V-Quest : Avatara 90 179 (texte idem 2015)
Völkl : VTA 88 180
Zag : Ubac 174 / Award Poids/Perf
———————————————————————
Classement Poids skis tests CTC
Atomic : Ultimate 85 176 / 1220 gr
Zag : Ubac 96 174 / 1255 gr
Fischer : Hannibal 94 178 / 1260 gr
V-Quest : Avatara 90 179 / 1320 gr
Movement : Vertex 84 177 / 1325 gr
DPS : Tour 1 Casiar 95 178 / 1355 gr
Scott : Cascade 95 175 / 1355 gr
Trab : Mistico 90 178 / 1360 gr
Salomon : MTN Explore 95 177 / 1380 gr
Plum : Ski Plum 96 171 / 1380 gr
G 3 : Synapse Carbon 101 175 / 1385 gr
Dynafit : Denali 99 184 / 1390 gr
Dynastar : Mythic 97 177 / 1400 gr
Blizzard : G Zero 95 178 / 1415 gr
K 2 : Wayback 96 177 / 1460 gr
Amplid : EgoTrip 95 177 / 1500 gr
Hagan : Chimera Zero 93 177 / 1510 gr
Kastle : TX 97 177 / 1560 gr
Nordica : Peshewa 90 177 / 1580 gr
Völkl : VTA 88 180 / 1595 gr
Black Diamond : Link 95 180 / 1600 gr
Elan : Spectrum 95 180 / 1610 gr
Stockli : Stormrider Vario 86 174 / 1640 gr
Line : Sickday 186 / 1670 gr
Head : Protostellar 177 / 1875 gr
Black Crows : Corvus Freebird 108 183 / 1880 gr
Rossignol : Sin 7 94 180 / 1970 gr
Armada : Kufo 108 188 / 2115 gr
——————————————————————–
Classement Poids Surface Portante skis tests CTC
Zag : Ubac 96 174 / 1255 gr / 7,51 gr/m/mm
Fischer : Hannibal 94 178 / 1260 gr : 7,53 gr/m/mm
Dynafit : Denali 99 184 / 1390 gr / 7,62 gr/m/mm
G 3 : Synapse Carbon 101 175 / 1385 gr / 7,83 gr/m/mm
DPS : Tour 1 Casiar 95 178 / 1355 gr / 8,01 gr/m/mm
Dynastar : Mythic 97 177 / 1400 gr / 8,14 gr/m/mm
Atomic : Ultimate 85 176 / 1220 gr / 8,15 gr/m/mm
V-Quest : Avatara 90 179 / 1320 gr / 8,19 gr/m/mm
Salomon : MTN Explore 95 177 / 1380 gr / 8,21 gr/m/mm
Scott : Cascade 95 175 / 1355 gr / 8,24 gr/m/mm
(car 94 au patin dans cette taille)
Blizzard : G Zero 95 178 / 1415 gr / 8,37 gr/m/mm
Plum : Ski Plum 96 171 / 1380 gr / 8,40 gr/m/mm
Trab : Mistico 90 178 / 1360 gr / 8,49 gr/m/mm
K 2 : Wayback 96 177 / 1460 gr / 8,58 gr/m/mm
Line : Sickday 102 186 / 1670 gr / 8,80 gr/m/mm
Movement : Vertex 84 177 / 1325 gr / 8,92 gr/m/mm
Amplid : Ego Trip 95 177 / 1500 gr / 9,02 gr/m/mm
Kastle : TX 97 177 / 1560 gr / 9,08 gr/m/mm
Hagan : Chimera Zero 93 177 / 1510 gr / 9,17 gr/m/mm
Black Diamond : Link 95 180 / 1600 gr / 9,36 gr/m/mm
Elan : Spectrum 95 180 / 1610 gr / 9,41 gr/m/mm
Black Crows : Corvus Freebird 108 183 / 1880 gr / 9,51 gr/m/mm
Nordica : Peshewa 90 177 / 1580 gr / 9,91 gr/m/mm
Armada : Kufo 108 188 / 2015 gr / 9,93 gr/m/mm
Völkl : VTA 88 180 / 1595 gr / 10,1 gr/m/mm
Head : Protostellar 98 177/ 1875 gr / 10,81 gr/m/mm
Stockli : Stormrider Vario 86 174 / 1640 gr / 10,90 gr/m/mm
Rossignol : Sin 7 94 180 / 1970 gr / 11,64 gr/m/mm
———————————————————————
La freerando du col des Fours à Val d’Isère
Notre joyeuse équipe de testeurs s’est offerte pour terminer cette session harassante de tests, une vraie freerando avec une montée mesurée (450 m de dénivelé positif) pour une longue, longue descente (1000 m de dénivelé négatif). Yeah !
Départ du Fornet, tout au bout de Val d’Isère où après le télécabine du même nom, nous empruntons le télécabine du Col pour atteindre le sommet du col de l’Iseran. De là, il suffit de partir à droite en descente eb traversée jusqu’au replat où se trouve le pont de la Neige, coté Maurienne à 2530 mètres. De là, on phoque et l’on monte en pente douce en fond de vallon jusqu’à une traversée qui mène à 2976 mètre au col des Fours. Du col, l’itinéraire de descente de l’autre coté du col dans les grandes pentes est évident. Il suffit juste en bas avant d’arriver sur le plateau enneigé du lac, de bien veiller à tirer en travers à droite pour rejoindre le refuge de Fours et son sympathique gardien pour une éventuelle pose déjeuner, avant de repartir pour rejoindre l’itinéraire hors-piste classique de Cunaï et vers 2000 métres d’altitude, la vallée du Manchet et son télésiège pour rentrer par le domaine de Val d’Isère. Trop bien !
——————————————————————–