Vous avez vu sur CTC les nouveautés Salomon, Scott, Julbo (avec un ISPO Award à la clé), Atomic, Fischer et d’autres, voici ce que nous avons repéré et aimé :
-Chez Dynafit, on élargit, on alourdit : la freerando se taille la part du lion des nouveautés chez la marque au puma des neiges. Cela se traduit par une nouvelle chaussure 4 crochets (4 !) la Khiôn, deux skis (Hokkaido et Chugach en construction chants droits et au poids rassurant pour les alpins) ainsi que des vêtements typés freeride en gore-tex et aux coupes larges. Dynafit, la marque de ceux qui montent, apporte dorénavant de belles réponses techniques à ceux qui aiment descendre. Une évolution à suivre de la part de cette marque toujours en avance d’une foulée.
-Nous avons pu approcher la chaussure Movement (co-développée avec Roxa et Hagan) que nous avions présenté en exclusivité sur CTC. De belles caractéristiques techniques : inserts certifiés Dynafit, chausson Intuition rando et un poids de 1190 g en taille 26,5.
–ZAG continue à dessiner sa trace à la montée avec un Ubac 174 qui perd 120 g, une déclinaison femme pour l’Adret XL et toujours une gamme freerando entre 95 et 114 mm sous le pied. « On a besoin de facilité en rando« , résume Franck Bernès. Les skis ZAG seront également équipés l’hiver prochain d’une puce permettant de retrouver un ski perdu grâce l’appli iPhone dédiée. Une idée qui a de l’avenir, notamment dans la recherche avalanche ? A suivre…
-« On a été lent et timide pour une question de moyens et parce qu’on essaie de sortir des produits qui ont du sens et qui nous servent », confie Camille Jaccoux, co-fondateur de Black Crows qui présente sa première ligne de vêtements. Comme de coutume, la marque est allé chercher une designeuse à l’extérieur du pur milieu ski : la suissesse Camille Kunz. « On a réussi à créer une identité sur les skis, on a eu envie de le faire sur le textile. On ne va pas faire de la mode, on veut que nos vêtements durent longtemps », explique Camille. Positionnée freeride big mountain la collection est resserrée avec un style homme et un style femme avec une première, une deuxième et une troisième couche en Gore-Tex, plus une doudoune légère en Primaloft. Black Crows a joué sur les couleurs : les pièces sont unies, le contraste se fait entre le haut et le bas, l’extérieur et l’intérieur. Quant au positionnement prix, c’est du haut de gamme avec une veste autour des 600 € et des 500 € pour le bas.
-Nous avons repéré cette marque suédoise minimaliste et écolo : Houdini. Née en 1993, elle sera enfin commercialisée en France dès l’hiver prochain. « For people with curious mind and big hearts », derrière cet adage, une marque progressiste tant par l’esprit que par le design ayant de surcroît une forte démarche environnementale. En effet 100% des vêtements sont conçus dans des matières recyclées ou recyclables et 80% de la collection est à la fois recyclée et recyclable. La marque n’est pas en mal d’innovations : elle a été couronnée d’un ISPO award pour la veste Corner, une shell 3 couches imper-respirante pour le backcountry totalement recyclable avec un nouveau traitement DWR sans carbone fluoré. Autres pièces remarquables : les sous-vêtements en « TreeMerino » alliant laine mérinos, fibre naturelle bien connue, et Tencel, une fibre végétale, soit deux fibres renouvelables, recyclables et biodégradables mais aussi toutes douces au porter, antibactériennes et assurant un super tombé.
–Elevenate a été fondée par Sara Rongren et son compagnon Jimmy Oden il y a 5 ans à Åre en Suède. Sara et Jimmy sont de tops skieurs, ils ont la montagne chevillée au corps, lui fut skibum à Verbier avant de devenir guide de haute montagne et elle fut designeuse chez Peak Performance et Scott. « Quand tu travailles pour de grandes compagnies, tu dois te restreindre et faire des compromis. Or j’avais envie de jouer, de combiner des couleurs, ce qu’on ne m’autorisait pas à fair, bref je voulais tout faire par moi-même », explique Sarah. Sa patte se reconnait sur tous les vêtements qu’elle dessine avec le souci du détail comme les zips bicolores ou les bannières colorées. Où trouve-t-elle ses sources d’inspirations ? « dans tout ; la mode, les voitures, la nature. Quand j’ai créé ma première pièce Elevenate, la veste Bec des Rosses, je me suis inspirée des wetsuits pour avoir de la mobilité. Je travaille beaucoup les coupes, c’est essentiel pour un vêtement technique. Un fit affiné de préférence et taillé de telle manière qu’il n’altère pas les mouvements ». Une fois n’est pas coutume, il y a plus de pièces pour les femmes que pour les hommes ! « Notre métier, c’est de concevoir des vêtements de ski techniques, nous resterons autour du ski. Pour la freerando, nous proposons un ensemble en 4-way stretch et à l’avenir nous comptons développer ce segment », annonce Sara.
Et comme d’habitude Glen n’est jamais à côté de la Plake !