Détail des modèles Superfluide avec les fibres de carbone et le noyau bois visible.
La marque Scott a choisi Arêches-Beaufort pour présenter ses nouveautés 2016 : des silhouettes complètes, du casque aux chaussures (« head-to-toe » en langage commercial) et la déclinaison de la géométrie originale du Punisher en version rando allégée. Alors que la neige tombe à gros flocons, de la taille de meules de beaufort, Charles et Richard font le tour des nouveautés pour CTC…
Le showroom est aussi la salle de restaurant de l’hôtel à Arêches-Beaufort
Scott décline ses deux modèles freeski Punisher en rando (une géométrie originale presque sans cambre sortie du cerveau d’Hervé Maneint, concepteur des skis), c’est à dire que le shape est identique avec un poids allégé. Le Punisher 95 et le 110 sont donc déclinés en Cascade 95 et 110, pour un poids de 1kg550 pour le 110 en 175 cm de long. Une approche intéressante qui devrait permettre de prendre la main du freeskier et de l’amener sur la rando tout en lui conservant ses repères.
De gauche à droite : les deux Punisher, les deux Cascade et les deux Superguide.
Il y a également une gamme de randonnée plus classique, évolution des Powd’Air et autre Crus’Air, avec un nouveau nom (Superguide) et une nouvelle construction plutôt belle : des fibres de carbone croisées disposées sur le noyau bois et visibles à travers le top sheet transparent. Sans avoir aucun doute sur la skiabilité de ces modèles (Scott nous y a habitué) et au-delà du discours de catalogue (noyau arrondi elliptique pour réduire la déformation en torsion, les fibres de carbone pour la rigidité et la légereté, blablabla…), ce type de construction demande un soin particulier pour éviter les défauts et puis visuellement on a l’impression d’avoir un ski unique fait à la main… ce qui est vrai puisque les matériaux des skis, quelle que soit la marque d’ailleurs, sont déposés en sandwich à la main. Une réussite esthétique pour ces deux modèles, un 88 et un 95 (1kg300 pour 178 cm de long pour info).
Détail des modèles Superfluide avec les fibres de carbone et le noyau bois visible.
Pour les chaussures, la Cosmos II (distinguée par un award CTC) monte en gamme avec des inserts carbone sur les côtés (en bi-injection), des inserts certifiés Dynafit, un chausson 100% thermoformable conçu par Scott, un plastique permettant d’affiner l’épaisseur du bas de coque et quatre boucles pour un poids de 1kg400 en taille 26,5. La skiabilité est mise en avant par Scott, comme la plupart des marques de ski développant des chaussures de rando c’est leur ADN. Le modèle SuperGuide est un bon exemple des efforts faits pour l’amélioration de la skiabilité (pour le même poids que la Cosmos II) avec la fusion maligne du crochet du haut et de la sangle (cf photo) et un chausson articulé doté d’une membrane Gore-Tex sur le bas – dont l’apport technique n’est pas évident (à tester sur la neige comme on dit !). L’Orbit 2 vise en revanche la légèreté avec deux boucles et un collier plus bas pour gagner 200 g par rapport à la Superguide. Toutes les chaussures sont équipées d’une semelle Vibram.
Cosmos II de Scott
Superguide de Scott
Détail de la sangle/crochet du haut de la Superguide.
Détail des inserts carbone de la Superguide.
Au rayon des accessoires, le casque à double norme Couloir (ski et alpi, comme celui de Salomon), le masque LCG (livrés avec deux écrans : un grade 1 et un photochromique 2 à 4), les gants, la veste et le pantalon Gore-Tex et le sac à dos doté du système d’airbag Alpride. Les avantages : légereté (1kg240 pour le système), le prix (entre 600 et 680 euros, 35 euros pour la recharge) et la possibilité de retirer facilement le système pour s’alléger.
