Bon avouons le tout de suite, pour nous les amoureux du poil soyeux en simili phoque bigarré et scintillant, le contact abrupt de ce truc fluo en plastoc rigide nous a un peu rebuté. D’emblée la peau (la peau de quoi d’ailleurs ?) est épaisse, rigide et peu facile à manier. De plus, le fait de la plier pour la ranger dans sa trop volumineuse boite laisse des marques de plis qui rebiquent quand on colle la peau. À noter tout de même l’excellente adhérence de la colle classique.
Une fois en action, la peau s’aplatit, se lisse et on constate une excellente adhérence même en devers en neige dure. La peau recouvre totalement la semelle et les carres, ajustée au millimètre près et c’est bluffant d’efficacité ! Ce grip redoutable est sans doute due aux différents positionnements des écailles sur les cotés. Sur neige dure, cette peau produit un peu de bruit de frottement ce qui a gêné les plus poètes de nos riders aimant écouter le silence de la montagne éternelle.
Mais le gros avantage de la Profoil réside dans sa glisse supérieure. Si elle est objectivement peu sensible en montée, la différence en descente avec une peau à poil est énorme, au point que pour les randos enchainant montées et (petites) descentes, plus besoin de déphoquer : on skie peaux aux pieds… écailles aux pieds. Il y a donc fort à parier – et un test chrono nous le confirme – que le freerandonneur lambda monte un peu plus vite avec cette nouvelle peau. Fischer annonce une augmentation de la foulée et un gain d’effort de l’ordre de 20 %. D’ailleurs Adrien Coirier nous a confirmé l’efficacité de cette peau originale. De plus, elle ne se charge pas en eau, reste légère et la neige ne »botte » pas sur le plastique, un sacré bénéfice !
Texte : Jean Nerva[:en]
On a testé la Profoil de Fischer !
Fort de son incommensurable expérience dans le domaine du ski de fond où le système anti recul en écailles plastiques fait des merveilles, Fischer a développé pour le ski de Freerando une peau qui reprend un système similaire, la Profoil. On la testée !
Bon avouons le tout de suite, pour nous, les amoureux du poil soyeux du simili phoque bigarré qui scintille humide, sous les rayons chatoyants de Phébus, le contact abrupte de ce truc fluo en plastok rigide nous a un peu rebuté. D’emblée la peaux (de rhinocéros ?) est épaisse, rigide et peu facile à manier. De plus, le fait de la plier pour la ranger dans sa trop volumineuse boite laisse des marques de plis qui rebiquent quand on colle la peaux. À noter quand même l’excellente adhérence de la colle classique.
Une fois en action, la peau se lisse et on est obligé de constater une excellente adhérence même en devers en neige dure, bluffant d’efficacité pour du plastok ! (Ce grip redoutable est sans doute due aux différents positionnements des écailles sur les cotés). Sur neige dure, cette peau fait un peu de bruit de frottement ce qui a gêné les plus poètes de nos riders qui aiment écouter le gazouillis des petits oiseaux en montant
Mais la gros plus de la Profoil provient de sa bien meilleure glisse. Si elle est objectivement peu sensible en montée (Oui, il faut encore marcher quand même. Ce n’est pas un hélico !), la différence en descente avec une peau à poil est énorme, au point que pour les randos enchainant montées et (petites) descentes, plus besoin de déphoquer : on skis peaux aux pieds euh ? … écailles aux pieds. Il y a donc fort à parier et un test chrono nous le confirmera que le freerandonneur lambda monte un peu plus vite avec cette nouvelle peau. Fischer annonce une augmentation de la foulée et un gain d’effort de l’ordre de 20 % ! D’ailleurs Adrien Coirier nous l’a affirmé avec la Profoil, il arrive à suivre des potes « bouffeurs de graines » qui d’habitude le laisse sur place. De plus la peau ne se charge pas en eau, reste légère et la neige ne »botte » pas sur le plastique de la Profoil. Un sacré bénéfice !
Alors si vous êtes un Racer dans l’âme ou juste un fan d’arriver en haut devant pour pouvoir couper le saucisson et déboucher la bouteille de blanc le premier, la Profoil est faite pour vous !
Fiche technique : Profoil Fischer
Tailles disponibles :
Prix :
Les plus : Moins de frottements et donc réduction des efforts, « Je suis le premier en haut !», 100 % waterproof.
Les moins : Rigide, difficile à manipuler, fait du bruit sur le dur, pas » glamour ».
Texte : Jean Nerva
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