-Quel est ce nouveau record que vise Kilian ?
-Après une projection publique du film Dejame Vivir à Buenos Aires, avec une représentation du film de Kilian, on va rejoindre la ligne de départ, qui est l’entrée du parc national de l’Aconcagua, le record sera fait depuis cet endroit. Il y a 21 km jusqu’au camp de base à 4400 m d’altitude, c’est relativement plat, puis sommet ca se corse jusqu’au sommet à 7960 m d’altitude.
Kilian s’est toujours intéressé à l’image, c’est l’un des rares athlètes à venir voir les cadrages…
-Comment t’organises-tu pour filmer Kilian puisqu’évidemment aucun cadreur ne peux le suivre ?
-Le jour du record, Emelie va probablement vouloir tenter elle aussi un record, elle pourra le suivre à son rythme avec une caméra embarquée et filmer le départ. Ce serait intéressant qu’ils partent en couple… Vivian sera posté à une endroit stratégique dans la montagne et moi j’attendrai Kilian au sommet pour prendre ses impressions à l’arrivée, avec la fatigue, les effets de l’altitude. Je pourrais ensuite filmer à la descente parce que c’est sa grande force. On vient finalement de décider de ne pas prendre les skis, il n’y a pas beaucoup de neige, on fera tout à pied. Gignoux et Brosse avaient porté leurs skis 98% du temps pour seulement glisser 200 m.
-Kilian est capable de prendre le temps de se filmer pendant un record aussi engagé ?
-J’espère qu’il voudra la prendre la caméra, il ne l’avait pas au Cervin. C’est vrai qu’il aime se filmer, il s’est toujours intéressé à l’image, c’est l’un des rares athlètes à venir voir les cadrages, on en discute, on en refait… Je crois d’ailleurs que c’est l’avenir pour le film d’outdoor et d’aventure, la capacité des athlètes à se filmer ajouté au travaille des narrateurs que nous sommes.