Lors de nos derniers tests, nous avions intégré le léger Wailer 99 Pure 3 standard qui nous avait ravi par son comportement fougueux d’étalon des neiges et que nous avions trouvé fluide et ludique bien qu’un peu exigeant pour une utilisation exclusive rando.
Cet hiver, DPS nous gratifie de versions Tour 1 (c’est à dire rando) de ses Wailer 112, Wailer 99 et Cassiar 95 qui, grâce à l’utilisation d’une construction spécifique cap + carbone ne pèsent respectivement que 1550 gr/ 184 cm, 1410 gr/184cm et 1375 gr/178 cm. Si l’on compare ce rapport poids/portance en référence avec notre tableau de l’hiver dernier : il n’y a pas plus light pour ce type de carrures.
Sur la neige, le Wailer 99 Tour 1 se révèle être un sacré joujou, beaucoup plus dynamique et vivant que sa sobre cosmétique (un poil tristounette) ne le laisse supposer. Super light, il sait se faire presque oublier à la montée pour dévoiler ses aptitudes de bouffeur de poudre à la descente. Le shape de son Rocker fait des merveilles pour vous faciliter les neiges profondes et/ou difficiles. Son flex medium-ferme vous sollicite au niveau de la puissance des appuis et du positionnement pour vous pousser à jouer et à prendre de la vitesse.
Docile, léger, punchy et ludique, la différence entre ski de freeride et ski de rando s’est encore amenuisée.
Ce tableau idyllique est à peine entaché par une petite tendance récurrente à taper et à manquer un tantinet de confort sur le dur. Carbone oblige mais quel bénéfice sur la balance !
Fabriquées aux USA et proposées à un conséquent prix unique quel que soit le modèle, de 990 euros, les versions Tour 1 se positionnent en tarif entre le Pure3 et l’Hybrid. Une exclusivité et une particularité qui nous permet de jouer avec les initiales de DPS pour affirmer que cela Demande un Paquet de Sous mais auquel nous préférerons le plus réaliste et plus facile acronyme : Des Putains de Skis !
Fiches techniques série Tour 1
Wailer 112 RP
Lignes de côtes : 141/112/128 mm
Rayon 15 – 18 m
Tailles disponibles : 168 / 178 / 184 / 190 cm
Poids : 1550 gr en 184 cm
Made in USA / 990 euros skis nus
Wailer 99
Lignes de côtes :125/99/111 cm
Rayon 16 – 19 m
Tailles disponibles : 168 / 178 / 184 / 192 cm
Poids : 1410 gr en 184 cm
Made in USA / 990 euros skis nus
Cassiar 95
Lignes de côtes :129/95/116 mm
Rayon 18 – 21 m
Tailles disponibles : 168 / 178 / 185 cm
Poids : 1375 gr en 178 cm
Made in USA / 990 euros skis nus
Engelberg, la montagnes des anges !
Lorsque Stephen Drake daigne quitter les pentes sur enneigées de son Utah natal, hormis l’Alaska et Las Lenas en Argentine, c’est dans la charmante station d’Engelberg en Suisse qu’il vient poser ses larges spatules en carbone. Une fois sur place on comprend mieux pourquoi !
Engelberg ressemble à l’archétype de la charmante station de ski Suisse, lovée en fond de vallée et où l’on se rend directement en train de Luzerne, chaussures de skis aux pieds (véridique !). La qualité de l’hébergement en authentiques chalets traditionnels et la blondeur magnifique des belles Heidi locales n’ont d’égale que le sérieux et la rigueur des moustaches drues des guides du crus. Ici il y a de la pente, il y a de la neige et on ne badine pas avec la montagne. Pratiquer le ski est une réponse quasi existentielle à la question : que faire sur cette belle terre pour profiter pleinement de la vie !
Il faut dire que le terrain de jeux se prête idéalement à cette pratique et qu’entre 1000 mètres et les 3000 mètres d’altitude du sommet de Titlis, un dieu facétieux s’est amusé à varier les volumes, à entrelacer les vallées et à entrecouper la plupart des massifs de plateaux et de barres rocheuses qui donnent naissance à de multiples couloirs et pentes vertigineuses. Si on est accompagné d’un skieur local qui connaît bien l’endroit, le spot s’avère être magique avec un nombre de possibilités quasi illimitées, surtout si l’on a pas peur de sortir ses peaux. Si l’on rajoute à cela, une propension naturelle à un Après-Ski festif, on comprend mieux pourquoi DPS a posé ses spatules à Engelberg.
www.engelberg.ch
Texte : Jean Nerva
Photos : Christian Penning
Exclusivité : On a testé les nouveaux DPS Tour 1 !
Créé il y a 10 ans par le célèbre freerider de Salt Lake City, Stephen Drake, la marque DPS (Drake PowderworkS) s’est spécialisée dans les skis larges, (voir très larges avec The Spoon 148 mm au patin !) dotés d’une construction spécifique en bambou et carbone qui a fait son succès. L’hiver prochain, DPS lance une version encore plus légère de ses trois modèles phares, baptisée Tour 1 et destinée à la rando. Invités à Engelberg en Suisse, pour la présentation exclusive de la gamme, CTC a pu glisser sur ces palins tant convoités !
Lors de nos derniers tests, nous avions intégré le léger Wailer 99 Pure 3 standard qui nous avait ravi par son comportement fougueux d’ « étalon des neiges » et que nous avions trouvé fluide et ludique bien qu’un peu exigeant pour une utilisation exclusive rando.
Voir sur : https://communitytouringclub.com/test-2015-dps-wailer-99-pure-3-184/
Cet hiver, DPS nous gratifie de versions Tour 1 de ses Wailer 112, Wailer 99 et Casiar 95 qui, grâce à l’utilisation d’une construction spécifique cap + carbone ne pèsent respectivement que 1550 gr/ 184 cm, 1410 gr/184cm et 1375 gr/178 cm. Si l’on compare ce rapport poids/portance en référence avec notre tableau de l’hiver dernier : https://communitytouringclub.com/tests-2015-skis-freerando-poids/ Y’a pas plus light pour ce type de carrures. Cool !
Sur la neige, le Wailer 99 Tour 1 se révèle être un sacré joujou, beaucoup plus dynamique et vivant que sa sobre cosmétique, un poil tristounette, ne pourrait le laisser supposer. Hyper light, il sait se faire presque oublier à la montée pour dévoiler ses aptitudes de « bouffeur de poudre » à la descente. Le shape en Paddle Tech de son Rocker fait des merveilles pour vous faciliter les neiges profondes et/ou difficiles. Son flex medium ferme, vous sollicite au niveau de la puissance des appuis et du positionnement pour vous pousser à jouer et à prendre de la vitesse. Docile, léger, punchy et ludique, la différence entre ski de freeride et ski de rando s’est encore amenuisée. Trop bon !
Ce tableau idyllique est à peine entaché par une petite tendance récurrente à taper et à manquer un tantinet de confort sur le dur. Carbone oblige mais quel bénéfice sur la balance !
Fabriquées aux USA et proposées à un conséquent prix unique quel que soit le modèle, de 990 euros, les versions Tour 1 se positionnent en tarif entre le Pure3 et l’Hybrid. Une exclusivité et une particularité qui aurait pu nous amener à nous amuser à jouer avec les initiales de DPS pour affirmer que cela Demande un Paquet de Sous mais auquel nous préférerons le plus réaliste et plus facile jeu de mot (Excusez nous !) : DPS, Des Putains de Skis !
Fiches techniques série Tour 1
Wailer 112 RP
Lignes de côtes : 141/112/128 mm
Rayon 15 – 18 m
Tailles disponibles : 168 / 178 / 184 / 190 cm
Poids : 1550 gr en 184 cm
Made in USA / 990 euros skis nus
Wailer 99
Lignes de côtes :125/99/111 cm
Rayon 16 – 19 m
Tailles disponibles : 168 / 178 / 184 / 192 cm
Poids : 1410 gr en 184 cm
Made in USA / 990 euros skis nus
Cassiar 95
Lignes de côtes :129/95/116 mm
Rayon 18 – 21 m
Tailles disponibles : 168 / 178 / 185 cm
Poids : 1375 gr en 178 cm
Made in USA / 990 euros skis nus
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Engelberg, la montagne des Anges !
Lorsque Stephen Drake daigne quitter les pentes sur enneigées de son Utah natal, hormis l’Alaska et Las Lenas en Argentine, c’est dans la charmante station d’Engelberg en Suisse qu’il vient poser ses larges spatules en carbone. Une fois sur place on comprend mieux pourquoi !
Engelberg ressemble à l’archétype de la charmante station de ski Suisse, lovée en fond de vallée et où l’on se rend directement en train de Luzerne, chaussures de skis aux pieds (Véridique !). La qualité de l’hébergement en authentiques chalets traditionnels et la blondeur magnifique des belles Heidi locales n’ont d’égale que le sérieux et la rigueur des moustaches drues des guides du crus. Ici y a de la pente, y a de la neige et on ne badine pas avec la montagne. Pratiquer le ski est une réponse quasi « existentielle » à quoi faire sur cette belle terre pour profiter pleinement de la vie !
Il faut dire que le terrain de jeux se prête idéalement à cette pratique et qu’entre 1000 mètres et les 3000 mètres d’altitude du sommet de Titlis, un dieu facétieux s’est amusé à varier les volumes, à entrelacer les vallées et à entrecouper la plupart des massifs de plateaux et de barres rocheuses qui donnent naissance à de multiples couloirs et pentes vertigineuses. Si on est accompagné d’un skieur local qui connaît bien l’endroit, le spot s’avère être magique avec un nombre de possibilités quasi illimitées, surtout si l’on a pas peur de sortir ses peaux. Si l’on rajoute à cela, une propension naturelle à un Après Ski festif (Hic + Doum doum), on comprend mieux pourquoi DPS a poser ces pénates à Engelberg lorsqu’il vient en Europe. Sacré Drake !
www.engelberg.ch
Texte : Jean Nerva
Photos : Christian Penning