Chamonix-Zermatt en temps réel ! Vivez quotidiennement, pendant quatre jours, ce célèbrissime raid à ski, dans la trace de notre journaliste Timothée Nalet. Il a parcouru la semaine dernière les quelques mètres de dénivelé qui relient ces deux épicentres alpins. Première étape aujourd’hui : Chamonix à Ollomont (Italie).

Tout commence à l’hôtel du Buet, à Vallorcine. Un établissement tellement hors du temps qu’il en est chaleureux. ©TimothéeNalet/CTC

Nous sommes donc 13, invités par la marque Fischer pour cette Transalp 2015, entre mont Blanc et Cervin, à quitter l’inégalable hôtel du Buet, à Vallorcine, au petit matin. Nous nous y sommes tous retrouvés la veille pour faire connaissance et préparer le matériel indispensable sous les conseils de nos guides : skis, peaux, crampons, piolet et autre(s) quincaillerie(s).

L’équipe (colorée) de la semaine, prête à grimper ses 2.800 premiers mètres de dénivelé…en téléphérique !

Histoire de bien cadrer les rôles dès le départ, on met les Suisses dans le coffre de la camionnette de Pascal pour aller à Chamonix. Les équipes sont très variées : du randonneur-compétiteur au free-randonneur accompli, tout le monde va avoir son mot à dire pendant ces 4 jours, et cela se voit déjà aux tenues.

Les guides ont réservé nos pass à l’avance : pas besoin de patienter des heures avant de pouvoir grimper au sommet.

Notre itinéraire un peu remanié nous mène en premier lieu au sommet de l’Aiguille du Midi, pour une descente d’une partie de la Vallée Blanche et une remontée d’environ 400m au Col de Toula. L’arête de l’Aiguille du Midi produit son petit effet, et les quasi 4 000 m d’altitude se rappellent à nos cuisses lors des premiers virages poudreux. Il faut dire que, même optimisés, les sacs pèsent quand même pas loin de 8 kg par personne.

Et il n’en faut pas plus à porter pour monter au pied de la fameuse pointe Helbronner !

De là, il faut passer l’escalier bien raide pour s’offrir les 1 300 m de descente vers Pavillon. Nous ne descendrons pas jusqu’à Courmayeur, faute de neige. Nous compensons, Italie oblige, par un cappuccino ! Au bas du Funivie Monte BIanco, le taxi nous attend déjà pour nous amener à Ollomont, dans l’Italie profonde (mais à seulement 1h de route !). Nous découvrons tous un peu surpris un petit coin de paradis : chambres cosy et repas digne d’un restaurant étoilé ! Un peu loin de l’ambiance raid, mais on en profite avant de dormir en refuge les prochaines nuits !

La suite demain !

Texte et photos : Timothée Nalet/CTC (retrouvez les autres aventures de Tim sur ses blogs : www.timotheenalet.com et www.peignee-verticale.com)

Les Suisses dans le coffre, histoire de bien montrer que la neutralité n’a de sens qu’en territoire helvétique.

Le soleil joue à cache-cache avec le sommet de l’Aiguille du Midi.

Depuis la terrasse, nous prenons quelques minutes pour observer les skieurs descendre sur l’arête.

Sur l’arête, nous sommes encordés mais le cheminement est plus facile qu’il n’y parait : nous ne chaussons même pas les crampons.

Petite pause à la fin de l’arête pour Pascal et Christophe.

Premiers virages avec le gros sac à dos : belles conditions mais déjà mal aux cuisses !

Après 700 m de descente, il est déjà temps de mettre les peaux pour monter au col de Toula.

Une partie de l’équipe Suisse, avec la dent du Géant en fond !

Descente des escaliers au col de Toula : glissade interdite 🙂

Notre guide Christophe s’offre les premiers virages de la descente vers Pavillon (Courmayeur).

A Pavillon, il faut prendre le Funivie Monte BIanco pour descendre à Courmayeur.

Hervé apprécie de pouvoir enlever ses chaussures à la fin de cette première journée.

Pascal procède à quelques ajustements, en passionné.

Repas du soir digne d’un restaurant étoilé dans ce petit coin de paradis : on se promet d’y revenir !