Forcément, à contexte météorologique particulier, nivologie particulière. Petter explique : « Il faut être très attentif, notamment sur les effets du vent. En général, il vient de la mer, de l’Ouest. Les faces Est sont donc globalement plus piégeuses. Mais c’est une tendance, pas une règle absolue ! Et en dehors des plaques à vent, il faut aussi penser aux corniches. On en voit se créer très rapidement. D’une heure à l’autre, elles peuvent boucher l’entrée d’une ligne sensée être très facile. »
Et puis il y a aussi l’impact de la durée du jour. Pour un ski trip printanier, comme celui que nous avons vécu avec Snowleader début mai, comptez environ 16h30 entre le lever et le coucher du jour. « Une journée un peu douce, la neige peut s’humidifier très tôt le matin. Il faut réfléchir aux expositions et à l’altitude pour dessiner un itinéraire cohérent. »